Filippo Leutenegger naît le à Rome. Il est originaire de Thundorf, dans le canton de Thurgovie[1].
Après avoir passé son enfance à Rome, où son père travaillait au sein de l'Organisation des Nations unies, il retourne en Suisse où il suit ses études dans les écoles religieuses de Disentis et d'Altdorf[réf. nécessaire], puis à l'Université de Zurich, où il obtient une licence en économie en 1980 après y avoir également étudié le droit[2].
En 1993, il est nommé rédacteur en chef pour les émissions de débat et fonde l'émission politique Arena[réf. nécessaire]. En 1998, il devient rédacteur en chef de la télévision suisse allemande avant de quitter la télévision en 2002 à la suite de divergences de point de vue avec le directeur de l'entreprise[réf. nécessaire]. Il rejoint alors l'entreprise Jean Frey AG comme directeur avec la tâche d'assainir ses finances. C'est chose faite en 2006, lorsque l'entreprise est vendue avec profit au groupe Axel Springer Verlag[réf. nécessaire].
Il est élu le à l'exécutif de la ville de Zurich (Stadtrat). en huitième position pour neuf places, permettant à son parti d'y retrouver un deuxième siège au détriment des Verts[4]. Il y prend le la tête du département des travaux et de la voirie (Tiefbau- und Entsorgungsdepartement), notamment responsable des transports[5],[6],[7]. Lors de sa campagne, il avait annoncé qu'il entendait redonner plus d'espace aux voitures en ville et combattre la suppression des places de stationnement[6].
Il se représente en 2018 pour un deuxième mandat et brigue parallèlement la mairie[3]. Il est réélu en septième position le [8], mais échoue largement (27 000 contre 53 000 voix) à remporter la mairie contre Corine Mauch[9]. À la suite de cette élection, il doit céder son département pour reprendre celui des écoles et du sport[10],[11].