Ruedi Noser naît Rudolf[1] Noser le à Glaris, dans le canton homonyme. Il est originaire d'Oberurnen (aujourd'hui Glaris Nord), dans le même canton[2]. Il est le quatrième d'une fratrie de cinq enfants. Son père, Meinrad, est mécanicien automobile[3].
Il passe une année à Versoix, dans le canton de Genève, à partir de avec sa famille pour améliorer son français[5].
Après avoir vécu dans le canton de Zurich, notamment à Wetzikon[3], il établit sa résidence officielle en 2023 dans le canton de Schwytz, où vit sa partenaire, afin que son neveu, qui détient un tiers de l'entreprise Noser, ne soit pas taxé sur la succession[6].
En 1988, il devient copropriétaire avec son frère de l'entreprise Noser AG (développement d'instruments de mesure et de contrôle) à Winterthour. Restructurée en 1989 au sein du groupe Noser, il en est le seul propriétaire depuis 1996[3] et le président du conseil d'administration depuis 1997. Son secteur d'activité est désormais le développement de logiciels de télécommunication/TIC avec des sociétés suisses, allemandes et canadiennes.
Entre décembre 2006 et mai 2008, il préside le conseil d'administration d'Esmertec AG après avoir été le président central, entre 2000 et 2006, de Swiss Engineering UTS. Depuis 2006, il est membre du comité directeur de ICTswitzerland.
Il est membre du comité directeur du Parti radical-démocratique zurichois entre 1997 et 2004. De 2000 à 2003, il en est le vice-président, puis son président à titre intérimaire, avant de laisser sa place en avril 2004 à Doris Fiala qui était opposée à Filippo Leutenegger (Noser renonça à se présenter). Il est par ailleurs membre de la direction du Parti libéral-radical suisse depuis 1999 et son vice-président depuis 2003.
↑ abc et d(de) Esthy Rüdiger, « Vaterland: Was Ständerat Ruedi Noser von seinem Vater gelernt hat », Neue Zürcher Zeitung, (lire en ligne, consulté le )
↑(de) Zeno Geisseler et Daniel Fritzsche (photogr. Florian Spring), « FDP: Ruedi Noser verlässt Ständerat, Regine Sauter tritt an », Neue Zürcher Zeitung, (lire en ligne, consulté le )