Elle est désignée vice-ministre de l'Intérieur auprès de l'indépendant Anastasios Giannitsis le , deux jours après la formation du gouvernement de grande coalition de Loukás Papadímos. Elle démissionne en , deux mois avant les législatives anticipées, pour prendre le poste de porte-parole du PASOK.
Elle est alors élue députée sur la liste nationale, mais échoue à conserver son mandat lors de la répétition des élections le . Quand le conservateur Antónis Samarás intègre le Mouvement socialiste à sa majorité en , elle est choisie pour exercer les fonctions de vice-ministre de la Défense nationale, sous l'autorité de Dimítris Avramópoulos.
Elle indique en son intention de fonder un nouveau parti unique du centre gauche grec, une initiative à laquelle se joint notamment le parti La Rivière. Des primaires sont organisées pour choisir le futur chef du parti le . Gennimatá remporte 86 330 voix, soit 41,2 % des suffrages, devant le député européen du PASOK Níkos Androulákis. Au second tour une semaine plus tard, elle s'impose avec 56,8 % et 87 320 bulletins en sa faveur. Elle lance le le Mouvement pour le changement (KINAL), officiellement fondé en .
Mort
Le , Fófi Gennimatá est hospitalisée en urgence à Athènes et démissionne immédiatement de la présidence de KINAL, alors que le parti est en période électorale interne. Elle annonce une résurgence foudroyante d’un cancer dont elle avait été précédemment atteinte[3]. Elle meurt le [4] des suites de ce cancer.