La FIJL publie, entre autres organes de presse en Espagne puis en exil en France, Juventud Libre (Madrid)[4] et Ruta (Barcelone)[2],[5].
Histoire
De la création à la fin de la guerre d'Espagne
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Le congrès fondateur de la Fédération ibérique des jeunesses libertaires a lieu à Madrid du 22 au 24 juin 1932 avec principalement des délégations de ]Madrid, Barcelone, Valence et Grenade, avant que l’organisation ne s’étende à toute la péninsule ibérique.
C'est le groupe des jeunes madrilènes qui composent les premiers Comités péninsulaires. Les jeunes Catalans, se méfiant de ce qu'ils perçoivent comme une structure centralisée à Madrid, sont favorables à des groupes et fédérations plus autonomes, sans organe central. Ils refusent longtemps la dénomination de FIJL pour celle de Jeunesses Libertaires (JJLL). Le journal Ruta est l'organe officiel des Jeunesses Libertaires de Catalogne[6].
La FIJL est composée de plusieurs tendances qui divergent sur les relations à avoir avec la CNT et la FAI. Une première tendance affirme une indépendance totale vis-à-vis des deux organisations « mères ». Les deux autres penchent pour des liens plus étroits soit avec la FAI, soit avec la CNT. C'est finalement la première tendance qui l’emporte, jusqu’à l’été 1937, lorsque la fédération est progressivement contrôlée par la CNT-FAI[7].
En février 1937, à Valence, se tient son deuxième congrès.
De 1945 à la chute du franquisme
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En France
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Ruta, le journal de la FIJL en exil est interdit de parution en France en février 1953[8]. Il est remplacé par Juventud Libre (Jeunesse Libre) à son tour interdit en juin 1960[4].
Le 15 octobre 1963, le ministère de l'intérieur dissout l'organisation[9].
Nicolas Inghels, La F.I.J.L., les rencontres de jeunes et la violence in Le mouvement anarchiste en Belgique francophone de 1945 à 1970, mémoire de licence en Histoire contemporaine, sous la direction de José Gotovitch, Université libre de Bruxelles, 2002, [lire en ligne].
Édouard Waintrop, Les Anarchistes espagnols, 1868-1981, Denoël, 2012.
(es) José Peirats, La Federación Ibérica de Juventudes Libertarias in Los anarquistas en la crisis politica española, Éditions Jucar, Madrid, 1976, pp. 201-211.
José Peirats, Les F.I.J.L. (Fédération ibérique des jeunesses libertaires) 1936-1939 in Les anarchistes espagnols, Révolution de 1936 et luttes de toujours, Éditions Repères-Silena, 1989, traduction Philippe Cazal et Amapola Gracia, [lire en ligne].
↑Génériques, Presse et mémoire : France des étrangers, France des libertés, Éditions de l'Atelier, 1990, page 56.
↑Journal officiel daté du 20 octobre 1963, page 9404.
↑Edwy Plenel, Voyage en terres d'espoir, Éditions de l'Atelier, 2016, page 159.
↑« Pepita Carpeña est ouvrière en usine dès 11 ans, et entre à 14 ans à la CNT (Confédération nationale du travail), puis à la FIJL (Fédération ibérique des jeunesses libertaires) », Collectif, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber, Béatrice Didier, Le Dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, 2013, page 4536.
↑« Tous deux fils de réfugiés espagnols, ils ont grandi dans le sud de la France, ont milité aux Jeunesses libertaires », Jean-Luc Allouche, « Granados et Delgado, un crime légal », documentaire. Ni Dieu ni maître, innocents, Libération, 4 décembre 1996, lire en ligne.
↑Patrick Granet, Des vies courtes, mais pleines… Le 80e anniversaire de la FIJL, Serpent libertaire, 23 octobre 2017, [lire en ligne].