Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aure, le Latou et par divers autres petits cours d'eau.
Esplas est une commune rurale qui compte 106 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 336 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Esplasiens ou Esplasiennes.
Sur le plan historique et culturel, Esplas fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[5], constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[6].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 7,64 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,73 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 259 m et 370 m[14].
L'Aure, d'une longueur totale de 14,7 km, prend sa source dans la commune d'Unzent et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Saverdun, après avoir traversé 6 communes[18].
Le Latou, d'une longueur totale de 17,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Michel et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Lèze à Saint-Ybars, après avoir traversé 7 communes[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Ybars à 11 km à vol d'oiseau[22], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 796,5 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].
Au , Esplas est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[30],[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (74,1 %), prairies (18,5 %), forêts (4,9 %), terres arables (2,5 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
Berdot, Couderc, Coutel, Souteils...
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 58, alors qu'il était de 53 en 2013 et de 50 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Esplas en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (20,6 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
20,6
24,6
9,7
Logements vacants (en %)
6,9
9,7
8,2
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Esplas est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[33],[34].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Esplas[36]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[37].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Esplas est classée en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible[38].
Toponymie
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Histoire
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Esplas existait à l'époque gallo-romaine ; il fut doté d'un château-fort au cours du Moyen Âge et dut subir les calamités des guerres de religion.
Ce village pendant un certain temps, fut appelé Saint-Étienne d'Esplas.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].
En 2021, la commune comptait 106 habitants[Note 3], en augmentation de 8,16 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 61 personnes, parmi lesquelles on compte 83,1 % d'actifs (72,9 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 16,9 % d'inactifs[Note 4],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 9]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 14 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 44, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,3 %[I 10].
Sur ces 44 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 65,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,7 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 23,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
9 établissements[Note 5] sont implantés à Esplas au [I 13].
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 9 entreprises implantées à Esplas), contre 14,2 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
1988
2000
2010
Exploitations
14
11
8
Superficie agricole utilisée (ha)
622
603
587
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[45]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[46]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 7] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 587 ha[46].
↑Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )