Eric Schmidt est alors devenu président exécutif (Executive Chairman) d'Alphabet Inc., la nouvelle holding qui chapeaute Google, poste qu'il quitte le 22 décembre 2017, en vue de se « consacrer à d'autres projets, notamment philanthropiques ». En 2016, il devient également directeur d'un comité pour le Pentagone américain afin d'étudier l'apport des innovations de la Silicon Valley à l'armée américaine.
En 1997, il devient président-directeur général et président du conseil d'administration de Novell[5].
En 2001, Eric Schmidt intègre Google en tant que PDG. Il y assume des responsabilités importantes en matière de gestion, de stratégie et d'expertise technologique.
En 2006, il est élu membre de la National Academy of Engineering en reconnaissance de son travail sur le développement des stratégies Internet de Google. Il entre la même année au Conseil d'administration d'Apple, où il siège aux côtés de Steve Jobs, cofondateur et patron de la firme à la pomme, et d'Al Gore, ancien vice-président des États-Unis sous le mandat de Bill Clinton.
En , il est contraint de démissionner du conseil d'administration d'Apple en raison du risque de conflits d'intérêts entre Apple et Google, notamment sur la téléphonie mobile.
Les stock-options dont il dispose dans Google en font aujourd'hui l'un des hommes les plus riches du monde (50e au classement du magazine Forbes de 2010), avec une fortune estimée à plus de 13,7 milliards de dollars[6].
En avril 2011, il quitte sa fonction de PDG pour celles de président exécutif de Google, chargé des affaires extérieures de Google (partenariats, relations commerciales et gouvernementales, et innovation en matière de technologies) et de président du conseil d'administration de Google[7]. Il est remplacé comme PDG par Larry Page, cofondateur de Google[3].
En 2015, il devient président exécutif (Executive Chairman) d'Alphabet Inc., une nouvelle structure parente de Google qui se recentre sur les activités Internet. En 2016, il devient également directeur d'un comité pour le Pentagone américain afin d'étudier l'apport des innovations de la Silicon Valley à l'armée américaine[8].
Le 21 décembre 2017, Alphabet Inc. annonce qu'il quittera son poste de président lors du conseil d'administration de janvier 2018. Il gardera cependant un rôle de « conseiller technique sur la science et la technologie » pour le groupe[9].
Selon le magazine Forbes, ce fonds a notamment soutenu — à hauteur de 11 millions de dollars — un tour de table destiné à financer la croissance de la startup Rebellion Defense alliance créée pour fournir une IA de pointe pour les armées et le droit complexe militaro-industriel des États-Unis et du Royaume-Uni, après « qu'une révolte d’employés a forcé Google à cesser de fournir au Pentagone des outils d'IA capables d'étiqueter les images de drones, Lynch et Camarillo ont vu une opportunité : si les géants de la technologie ne fournissaient pas au gouvernement des logiciels de défense de pointe, peut-être qu'ils le pourraient »[17].
Mais la start-up a ensuite perdu une partie de ses fondateurs et personnels (dont Chris Lynch, cofondateur et ancien PDG de la start-up, qui avait antérieurement aussi piloté une division au sein d'une agence fédérale militaire américaine (Defense Digital Service) missionnée pour rapidement trouver des applications militaires à l'IA) et a fermé sa branche britannique, en tentant de survivre auprès du Pentagone[17].
↑« Eric Schmidt, le président d’Alphabet, la maison mère de Google, quitte ses fonctions », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
↑Florentin Collomp, « L'élite mondiale réunie près de Londres pour le controversé sommet du cercle Bilderberg », Le Figaro, (ISSN0182-5852, lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Charlie Skelton, « Bilderberg conference 2014: eating our politicians for breakfast », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )
↑Tristan Quinault Maupoil, « Alain Juppé convié au huis clos des «maîtres du monde» », Le Figaro, (ISSN0182-5852, lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Charlie Skelton, « Bilderberg: the world’s most secretive conference is as out of touch as ever », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )
↑« Le groupe de Bilderberg, un club trop mystérieux pour être honnête? », RTBF Info, (lire en ligne, consulté le )