Moins connu mais plus ancien que ses concurrents Facebook et Twitter, Orkut annonce 50 millions d'utilisateurs dont une forte proportion au Brésil (26,5 millions soit 53,5 % de l'ensemble des utilisateurs[1]), suivis de l'Inde, des États-Unis et de l'Iran. Moins de 10 % des utilisateurs d'Orkut proviennent d'autres pays (en décembre 2006).
Le réseau social ne réussit pas à trouver son public et Google préfère se concentrer sur des services plus performants comme Google+[2]. Fin , Google annonce que le réseau social ferme le [3],[4].
Le site brésilien fait l'objet d'une polémique, certaines pages portant atteinte aux droits de l'homme. Selon Safernet, organisme de surveillance d'internet, 94 % des 45 000 pages brésiliennes d'Internet incitant au racisme, à l'homophobie ou à la pédophilie sont hébergées par Orkut[1]. Le Ministère public fédéral de São Paulo a demandé à Orkut Brésil en 2006 qu'elle retire du site les pages incriminées. Google n'ayant pas agi, elle demande, en août 2006, 61 millions de dollars d'amende et la fermeture du site. Il semble qu'il soit aussi fortement reproché au site d'avoir laissé mettre en ligne une page du PCC, Premier commando de la capitale, organisation criminelle sévissant dans la capitale et à l'origine de violentes émeutes urbaines en 2006[1].