Sa thèse complémentaire sur Le Cousin Pons, d’où s’est développé un livre, s’appuie entièrement sur le manuscrit, les épreuves et l’édition préoriginale de ce roman, conservés à cette époque à la bibliothèque Spoelberch de Lovenjoul à Chantilly : il s’agit, autrement dit, d’une étude de genèse. Adamson y démontre que la première intention de Balzac était de faire du Cousin Pons (dénommé à l’origine Le Bonhomme Pons, Le Vieux Musicien, Le Parasite, Les Deux Musiciens[15]) un conte ou une nouvelle. Le narrateur en écrivit pourtant un roman à l’instar de La Cousine Bette, ouvrage avec lequel cette première ébauche se trouvait jumelée dans son diptyque, Les Parents pauvres. D’où certaines contradictions narratives[16], que Balzac n’a pu surmonter ; d’où également l’assombrissement — voire, le clair-obscur — qui caractérisent les deux tiers ultimes de cette dernière fiction de La Comédie humaine.
Dans son ouvrage sur Illusions perdues, Adamson — sans vouloir en faire une étude génétique — contraste les procédés narratifs fort différents dont se sert Balzac pour représenter la capitale et la province (angoumoise) : c’est, en 1981, la première fois que la critique littéraire aborde Illusions perdues de ce point de vue. Adamson en souligne l’ambiguïté de la perspective narrative[17], à tel point (pour H. de Balzac) que « la fiction » se révèle être « la vérité », tandis que « la vérité » s’avère appartenir au domaine de la fiction (apparences trompeuses desquelles le théâtre est la représentation métaphorique). Il y démêle aussi les effets réciproques du déterminisme et du hasard[18]. Mettant en évidence les éléments autobiographiques du roman, il défriche le rôle équivoque de la loi et du journalisme dans Illusions perdues: il examine l’influence néfaste qu’y exerce le journalisme sur l’opinion publique.
“The Priest in Balzac’s Fiction: Secular and Sacred Aspects of the Church”, « Ideology and Religion in French Literature: Essays in Honour of Brian Juden(en) »[32], 1990, p. 1–22[33].
“Blaise Pascal: Mathematician, Physicist, and Thinker about God”, « Macmillan »: Londres et New York, 1995.
“Pascal’s Views on Mathematics and the Divine”, « Mathematics and the Divine: A Historical Study » (éd. Teun Koetsier(nl) et Luc Bergmans), « Elsevier »: Amsterdam, 2005, p. 405–421.
« Une Messe d'Action de Grâce pour célébrer la vie du Dr Donald Adamson a eu lieu lundi 15 avril 2024 à l'Église prieurale de Saint-Barthélemy-le-Grand de Londres, à laquelle a officié son Recteur, le Révérend Marcus Walker.
Le Très-Révérend Robert Willis, Doyen Émérite de Cantorbéry, a prononcé l'homélie. M. Ian Michel, Maître de la Vénérable Compagnie des Corroyeurs, et le Révérend James Power, ancien Maître de la Vénérable Compagnie des Chemisiers, ont lu les Saintes Écritures.
M. Sébastien Bidaud, Ministre-Conseiller et Chef de Mission adjoint de l'Ambassade de France au Royaume-Uni a présenté à Mme Helen Adamson les insignes de l'Ordre des Arts et Lettres décernés à feu son époux.
L’Échevin Gregory Jones a représenté la Corporation de la Cité de Londres, en présence du Comte d’Erroll, du Baron Haselhurst, du Baron Murray de Blidworth, de Sir Charles Hoare, du Dr Tim Farrant et la Dre Florence Ferran, Adjointe de la Conseillère pour la Science et la Technologie, Attachée de Coopération scientifique et universitaire à l’Ambassade de France à Londres, et de maint membre de sa famille dont la Baronne Veuve Bingham de Cornhill, de Sir Edward Leigh MP, Officier de la Légion d’honneur et du Professeur Mark Watson-Gandy. »