Toutefois, comme le Parlement européen fonctionne par coalitions évoluant selon les textes soumis aux votes et comme les groupes ne votent pas toujours en bloc, le PPE pourrait également chercher des partenaires à sa droite notamment pour la désignation de la présidence de la Commission[1][réf. non conforme].
En raison de défections dans les groupes qui soutiennent Ursula von der Leyen, d'autres groupes se sont proposés de la soutenir, tel que les verts européens sans l'extrême droite[2] ou bien le groupe des conservateurs et réformistes européens (CRE) sans la gauche[3].
En juillet 2024, une alliance cherche à former un nouveau groupe européen sous l'appellation Patriotes pour l'Europe. Selon Euractiv, ce nouveau groupe « patriotique » collaborerait avec le groupe Identité et Démocratie (ID). Les deux groupes pourraient fusionner. D’autres partis du groupe ID pourrait intégrer le nouveau groupe[4].
En juin 2024, Johannes Hahn (PPE) croit savoir que la victoire du PPE est reconnue par plusieurs acteurs clés. Ceci permettrait d'atteindre les critères — soutien de 15 des 27 dirigeants de l’UE, représentant au moins 65 % de la population de l’Union, en plus de la majorité d’un vote au Parlement — pour permettre à Ursula von der Leyen qui s'est déclarée candidate à sa succession pendant le processus de Spietzenkandidat d'être reconduite à ce poste[6].
Certaines personnalités politiques de premier plan comme Olaf Scholz considèrent aussi qu'Ursula von der Leyen pourrait être reconduite. en cas d'accord sur un nom, le président de la Commission européenne pourrait être connu dès le 18 juillet 2024[7].
Des échanges de lettres entre chef d’États et Ursula von der Leyen leur ont permis d'échanger leurs points de vues sur la question de prévenir la migration irrégulière en traitant les demandes d’asile en dehors des frontières extérieures de l’Union Européenne[8].
Toutefois, il se dit aussi que la décision pourrait être retardée par les élections législatives françaises, auquel cas, la Commission européenne ne serait connue qu'en septembre 2024[9]
Le groupe S&D est critique sur le fait que l'UE se finance sur les revenus des travailleurs à hauteur de 51,4 % quand l’impôt sur le capital ne fournit que 8,5 % du PIB[10].
Certains groupes, comme le Parti populaire européen (PPE), les Socialistes et Démocrates (S&D) et Renew, pouvant former une majorité centriste au Parlement européen, ont définis leurs objectifs pour la législature (2024-2029) mais divergent sur certains enjeux. Ursula von der Leyen veut chercher à élaborer un programme politique — « orientations politiques » — pour répondre à ses partenaires[11].
Dans son discours de 45 minutes, Ursula von der Leyen prend en compte des positions des différents groupes politiques: un plan « logement », la réduction de la charge règlementaire sur les entreprises, une réponse aux revendications agricoles, la production de l’industrie de la défense, la politique climatique et l’industrie propre ainsi que l'augmentation du budget de l’UE, mais aussi les flux migratoires irréguliers,la protection des frontières, avec un commissaire chargé de la Méditerranée et le triplement des garde-frontières et garde-côtes de Frontex. Elle est élue avec 401 des 707 eurodéputés présents, soit 57%. 284 députés se sont opposés à elle, soit 40%[12].
En début de législature, les députés européens étaient au nombre de 720.
Décisions et votes
Les premières décisions concernent les élections des présidents et le vote d'une résolution sur l'Ukraine.
Une résolution sur le Venezuela coalisant la droite et l'extrême droite obtient également la majorité des voix[13].
Proposition de textes
Un texte a été proposé pour réglementer la "general-purpose artificial intelligence", en l'alignant sur la directive sur la sécurité des produits (en). Ce texte pourrait aussi concerner les logiciels
[14].
Les jeudi et vendredi 17-18 octobre 2024, à Bruxelles — dans une déclaration — le Conseil européen appelle la Commission européenne — institution de rédaction des nouvelles législations de l’UE — à proposer « de toute urgence » une proposition législative sur la question des retours de migrants en situation irrégulière[15].