Peuple pacifique, les Nauruans avaient un grand respect et de l'estime pour les premiers Européens qui prirent contact avec eux à la découverte de l'île en 1798 puis à partir de 1830 lorsque les premiers Européens s'y établissent[1]. Les Nauruans avaient aussi la notion du commerce en troquant le coprah, produit de grande valeur dans l'océan Pacifique, contre des armes, du tabac, des outils, de l'alcool avant d'introduire l'argent dans leurs échanges avec les navires marchands au XIXe siècle[1]. Néanmoins, le contact avec les Européens à se révéla néfaste pour les Nauruans lorsque ceux-ci commencèrent à régler les conflits par la violence plutôt que par la voie pacifique comme c'était de coutume[1].
À partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Nauruans s'impliquèrent dans la vie politique et économique de leur île ce qui déboucha sur l'indépendance de Nauru le [3]. La hausse de leur niveau de vie qui suivit leur permit d'être totalement occidentalisés[3].
Il existe à Nauru une communauté étrangère de Chinois, Gilbertins, Marshallais et Caroliniens et formant les travailleurs de la RONPHOS et leurs descendants[3]. Cette communauté est logée dans un quartier spécialement construit pour eux nommé localement the Location et situé dans les districts de Denigomodu et Nibok.
Éducation
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Un des sports les plus pratiqués à Nauru est le football australien. À noter que Nauru possède aussi une équipe nationale de football reconnue ni par la FIFA, ni par l'OFC. Cette équipe nationale n'a joué qu'un match officiel dans son histoire, un match contre l'équipe nationale des Salomon que Nauru gagna 2-1 au Stade Meneng de Nauru.
Médias
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Avec l'occidentalisation de la société nauruane à la fin du XIXe siècle, certaines habitudes alimentaires changent : l'alcool est interdit par les autorités coloniales et de nouveaux aliments comme le pain, le riz, le sucre, les conserves de saumon, les biscuits et la farine sont de plus en plus utilisés[1]. À partir de l'indépendance, la hausse du niveau de vie permet aux Nauruans de se fournir en aliments industriels, tabac et boissons sucrées ou alcoolisées.
(en) Honor Maude, The string figures of Nauru Island, University of the South Pacific Centre in Nauru and Institute of Pacific Studies, Nauru, 2001, 199 p. (ISBN9820201489)
(en) Solange Petit-Skinner, The Nauruans : nature and supernature in an island of central Pacific, MacDuff Press, San Francisco (Calif.), 1995, 334 p. (ISBN0-9606272-0-0)