Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Ce critérium du Dauphiné libéré s'élance de manière inédite depuis Nancy en Lorraine. Le groupe de presse EBRA qui possède le quotidien rhonalpin depuis 2006 est en effet basé à Nancy (siège initial de l'Est Républicain). La course cycliste ne rentre définitivement sur ses terres historiques qu'au troisième jour de course avec une arrivée à Saint-Etienne.
Équipes
Le Critérium du Dauphiné libéré étant une course inscrite au calendrier de l'UCI ProTour, les 18 équipes ProTeams participent à la course. La dernière équipe fait partie de la seconde division mondiale, les équipes continentales professionnelles.
La première étape s'est déroulée le dans les rues de Nancy. Il s'agissait d'un contre-la-montre de 12.1 kilomètres. L'Australien Cadel Evans s'est imposé.
La quatrième étape s'est déroulée le entre Bourg-lès-Valence et Valence sur 42.4 kilomètres. ce contre-la-montre a été remporté par le champion du monde de la spécialité, l'Allemand Bert Grabsch. Cadel Evans en a profité pour reprendre son maillot jaune de leader.
La septième étape s'est déroulée le entre Briançon et Saint-François-Longchamp sur 157 kilomètres. Elle a vu la victoire du coureur français David Moncoutié, seul rescapé de l'échappée matinale. Au terme de cette étape, l'Espagnol Alejandro Valverde conserve le maillot jaune de leader devant l'Australien Cadel Evans.
Cette septième étape constitue l'étape-reine de ce Critérium du Dauphiné libéré 2009. Elle offre un parcours de haute-montagne avec trois cols mythiques des Alpes : le Galibier, la Croix de Fer et la Madeleine. En effet, dès le départ de Briançon, les coureurs attaquent les premières pentes du col du Lautaret puis celle du col du Galibier, dont le tunnel est franchi après 32 kilomètres, auquel succède dans la descente le col du Télégraphe. Arrivée dans la vallée de la Maurienne, la course se dirige ensuite vers le col de la Croix-de-Fer (km 109) avant d'y redescendre par la route du Col du Glandon. L'arrivée est alors jugée à Saint-François-Longchamp, à 3 km en contrebas du col de la Madeleine, après 157 kilomètres de course.
L'ascension vers le tunnel du col du Galibier donne lieu à plusieurs attaques mais aucune échappée sérieuse ne se forme. Au bas de la descente, c'est un groupe de 26 coureurs qui a réussi à se détacher. On y retrouve notamment des coureurs comme David Moncoutié, entouré de plusieurs coéquipiers, Jurgen Van den Broeck, équipier de Cadel Evans, Christophe Le Mével, 12e du général au départ, ou encore Pierrick Fédrigo, vainqueur la veille et porteur du maillot à pois.
Dans la montée du col de la Croix de Fer, les trois équipiers présents de David Moncoutié se relaient dans l'échappée pour accroître l'avance du groupe qui culminera à 3 min 40 s . Au sommet Pierrick Fédrigo passe en tête et consolide son maillot de meilleur grimpeur. Le groupe n'est alors plus composé que de 18 membres et possède 3' d'avance sur un peloton emmené par la Caisse d'Épargne du leader Alejandro Valverde.
Dans le bas de la descente, Mathias Frank et Rinaldo Nocentini sortent de l'échappée et débutent l'ascension vers St-François-Longchamp avec une trentaine de seconde d'avance sur le reste de l'échappée. Derrière, à l'initiative de la Saxo Bank, le peloton est revenu à 2 min 30 s . Dans l'échappée David Moncoutié attaque, reprend et lâche rapidement Frank à dix kilomètres du but. Fort d'une avance d'environ 1 min 30 s à cet instant, le grimpeur français effectue une montée régulière pour aller l'emporter au sommet.
Dans le groupe des leaders, Cadel Evans est dans l'obligation de lâcher Valverde s'il souhaite lui reprendre les 16 secondes de retard qu'il possède. Si Jakob Fuglsang et Robert Gesink sont parvenus à attaquer, les accélérations successives du coureur australien ne sont pas suffisantes pour se débarrasser des deux espagnols Alejandro Valverde et Alberto Contador. Au sommet, Gesink s'empare de la deuxième place, juste devant Evans et Valverde. Fuglsang et Contador, qui ont craqué dans les derniers mètres, suivent.
Au classement général, on observe peu de changements, Gesink remonte à la quatrième place et Le Mével entre dans le Top 10 à la faveur de sa septième place du jour.