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La 48e édition de la Coupe du monde de biathlon se déroule entre le 30 novembre 2024 et le 23 mars 2025. La compétition comprend neuf étapes, la première à Kontiolahti en Finlande, la dernière à Oslo-Holmenkollen en Norvège, et est ponctuée en février par les championnats du monde 2025 à Lenzerheide. La sanction de l'IBU contre les Russes et Biélorusses à cause du conflit de l'invasion de l'Ukraine par la Russie n'étant toujours pas levée, les biathlètes de ces deux nations se retrouvent privés de Coupe du monde pour une troisième saison consécutive[1].
La saison 2024-2025 est organisée selon le calendrier suivant[2] :
Note : les épreuves des Championnats du monde ne rapportent pas de points pour les classements individuels et ceux des relais, mais en rapportent cependant pour la Coupe des nations.
Pour les classements spécifiques à chaque discipline (individuel, sprint, poursuite, départ groupé, relais), l'attribution des points est la suivante :
Le classement général individuel de la coupe du monde est établi en additionnant les points obtenus par chaque biathlète sur les disciplines individuelles (individuel, sprint, poursuite et départ groupé) lors des neuf étapes de la saison ordinaire, les points des épreuves des Championnats du monde 2025 n'étant pas comptabilisés. Une non-participation, un abandon ou une disqualification en course ne rapporte aucun point.
Le classement général de la coupe des Nations est obtenu en additionnant les points de chaque athlète obtenus lors des épreuves de l'individuel, de sprint, ainsi que lors des relais. Pour les épreuves de l'individuel et de sprint, ne sont pris en compte que les points des trois athlètes les mieux classés par nation.
Puis de 1 point en 1 point jusqu'à la 80e place, et de 2 en 2 points pour arriver à 1 point pour la 110e place. Toutes les places suivantes obtiennent 1 point.
Les 25 meilleures fédérations nationales de la saison précédente de Coupe du monde se voient attribuer des quotas de départ fixes. En outre, huit wild cards sont attribuées aux fédérations qui n'ont pas de quota de départ fixe. Deux wild cards au maximum par fédération et par sexe sont attribuées sur la base de la liste de points de qualification de l'IBU. Ces quotas ne sont valables que pour un seul trimestre (trois Coupes du monde)[3].
Les flèches indiquent respectivement les gains (↑) et les pertes (↓) de quotas de départ par rapport à la saison précédente.
Pour la première fois, le droit de participation des vainqueurs de la IBU Cup de l'année précédente pour les deux premières étapes de Coupes du monde de la saison n'est pas lié à une personne, mais s'applique à la fédération dans son ensemble. La Norvège peut ainsi aligner sept hommes et la France sept femmes au départ de Kontiolahti et Hochfilzen.
L'IBU introduit de nouvelles règles pour cette saison. Afin de prolonger l'intérêt des courses, les groupes de départ des sprints et des individuels sont modifiés. Alors que les meilleurs biathlètes pouvaient auparavant choisir leur groupe et s'élançaient généralement en début d'épreuve en raison de meilleures conditions de piste, la nouvelle règle ne leur donne plus le choix : le départ des quinze premiers biathlètes au classement général de la Coupe du monde est fixé dans le troisième groupe (dossards 46 à 75)[4].
Le classement des jeunes qui concernait les biathlètes de moins de vingt-cinq ans voit la limite d'âge rabaissée de deux ans : seuls les biathlètes de moins de vingt-trois ans peuvent désormais prétendre au dossard bleu[5].
Enfin, le barème d'attribution des points a été légèrement ajusté de manière à revaloriser les places d'honneur, devenant ainsi plus progressif. Finir entre la 3e et la 9e place rapporte un peu plus de points que précédemment (entre deux et cinq, suivant la place)[6].
Par ailleurs, les dossards distinctifs (couleur) de la Coupe du monde ne sont désormais plus portés lors des Championnats du monde.
La saison 2024-2025 est organisée selon le calendrier ci-dessous[2].
Des biathlètes annoncent, en cours de saison, prendre leur retraite sportive à l'issue de la saison : les Norvégiens Johannes Thingnes Bø[7] et Tarjei Bø[8], la Suissesse Elisa Gasparin[9] et la Canadienne Emma Lunder[10].