Congrès pour la restauration du plain-chant et de la musique de l'Église
Le Congrès pour la restauration du plain-chant et de la musique d'Église est une conférence tenue à Paris, du 27 novembre au 1er décembre 1860[1], par des religieux et des musicologues soutenant la restauration de la liturgie ancienne et du chant grégorien. Il s'agit du premier congrès en faveur de ce chant, après l'évolution à partir de la Renaissance, ainsi que la tendance au gallicanisme.
La restauration du chant grégorien vers la version authentique commença au milieu du XIXe siècle, avant que des moines dominicains et bénédictins n'établissent leur travaux. C'était notamment grâce à une découverte, en 1847, du Tonaire de Saint-Bénigne de Dijon par Félix Danjou, une Pierre de Rosette musicale[ve 1], et à la publication qui s'ensuivit de l'Édition rémo-cambraisienne profitant de ce tonaire[ve 2], dont la rédaction avait été confiée à Jean Tesson[2]. Ce graduel était destiné aux paroisses qui ne souhaitaient pas la liturgie d'après le gallicanisme. Le mouvement était devenu tellement dynamique que l'on organisa le premier congrès en faveur de la restauration du chant ancien liturgique, grégorien.
Le projet du congrès fut, pour la première fois, annoncé le 15 juin 1859, dans le journal la Maîtrise de Joseph d'Ortigue[pv 1]. Le 25 mai 1860, le programme fut formellement adopté[cm 1] et la cotisation fut fixée à 10 francs[cm 2]. Le projet était sûrement apprécié. De fait, le bureau reçut une lettre. Il s'agissait d'un des fondateurs du Monde, créé à Paris en 1860 :
« Monsieur l'abbé, J'ai lu avec beaucoup d'intérêt dans mon journal le Monde le récit d'une séance préparatoire du Congrès pour la restauration de la musique religieuse. Si j'avais été à Paris en ce moment, j'y aurais certainement assisté. Je ne suis point musicien, mais je porte un haut intérêt à cette partie de l'art chrétien et je me suis assez tenu au courant de l'importante question que vous voulez résoudre. Si le Congrès, que vous préparez, s'était tenu à Paris aussi bien en février, mars ou avril 1861 qu'il se tiendra en novembre 1860, j'y aurais certainement pris part. J'ai voulu vous exprimer toutes mes sympathies pour votre si nécessaire initiative. Quand verrons-nous tous les fidèles unir, comme autre fois, leurs voix pour chanter les louanges de Dieu et rappeler ainsi les bons temps du Catholicisme ? Puisse Dieu répandre sur cette œuvre ses fécondes bénédictions ! »
Comte de MELLET de l'Acad. de la Relig. Cathol. de Rome[pv 2]
Avant que le congrès ne soit tenu, il fallut la deuxième séance préparatoire le 3 août 1860[pv 3]. Le congrès fut finalement tenu du 27 novembre au 1er décembre 1860, à la Société d'encouragement des Beaux-Arts et de l'Industrie, 44, rue Bonaparte[cm 2].
D'après le programme, celui-ci était soigneusement préparé et organisé, en précisant son objectif : « Tout en jouissant, dans la discussion de la plus grande liberté, les membres du Congrès voudront bien écarter toutes les études et les considérations étrangères au programmes, et respecter scrupuleusement les principes proclamés par l'Église, les Conciles et les Évêques touchant le plain-chant et la musique[cm 3]. »
En 1862, ses procès-verbaux furent publiés chez Typographie Charles de Mourgues Frères, à Paris [lire en ligne].
Soutien de l'autorité
Certes, étant donné qu'il n'agissait pas de concile, aucun ecclésiastique de haut rang n'assista au congrès. Toutefois, 19 archevêques et évêques tel l'archevêque de Paris avaient envoyé les lettres officielles exprimant leurs soutiens. En outre, plus de la moitié de ceux-ci chargeaient formellement aux religieux une mission spéciale, afin de prendre part aux travaux du congrès[pv 4] :
Châlons-sur-Marne : abbé Barat, maître de chapelle (évêque Jean-Honoré Bara)
Digne : abbé Aubert, membre de la nouvelle commission de plain-chant, aumônier du collège et organiste de la cathédrale (évêque Marie-Julien Meirieu)
Limoges : abbé Valleix, secrétaire général de l'évêché, ainsi que Paul Charreire, organiste et maître de chapelle (évêque Félix-Pierre Fruchaud)
Le Mans : abbé Augustin-Mathurin Gontier, chanoine de la cathédrale, ainsi que abbé Blin, maître de chapelle de celle-ci (évêque Jean-Jacques Nanquette)
Les ordres religieux n'étaient pas non plus indifférents. Au contraire, c'était Dom Prosper Guéranger, abbé de Solesmes, qui soutenait la conférence, surtout en faveur de son collaborateur, le chanoine Gontier du Mans[pc 1]. Après avoir rétabli le monastère de Solesmes, Dom Guéranger était supérieur de la congrégation bénédictine de France[pv 4].
Séances
Messe d'ouverture
Le congrès eut lieu le mardi 27 novembre 1860, à 15 heures. Une grande messe musicale avait précédé la première session. À 11 heures, la plupart des membres avaient assisté à cette messe du Saint-Esprit à l'église Saint-Eustache de Paris, célébrée par l'abbé Simon, curé de la paroisse. Le répertoire était composé des œuvres dans la tradition, mais également d'un cantique contemporain[pv 5] :
situation présente des églises des villes et des campagnes, sous le rapport du chant et de la musique ;
enseignement du chant, de la musique et de l'orgue, dans les écoles normales d'instituteurs et d'institutrices, les séminaires et les maitrises ainsi que ses résultats ;
maîtres de chapelle et organistes : leur nombre, leur répertoire, les ressources d'argent et d'exécution dont ils disposent ;
concours des sociétés chorales ;
cantiques en langue vulgaire : usage et abus, caractère et défauts[cm 5].
véritable caractère de la musique d'Église vocale et instrumentale ;
composition ;
l'orgue : son style, son expression, les limites de cette expression, ainsi que facture ;
plain-chant : sa restitution, son exécution, soit mélodique, soit psalmodique ;
son accompagnement ;
vœux à formuler et à émettre, principes à proclamer.
Jury de concours
Soutenu par les Éditions Heugel, des médailles d'or, d'argent et de bronze furent préparées pour un concours prévu afin de promouvoir la composition de la musique liturgique de bonne qualité[pv 6]. Voici le jury de concours :
motets et chants sur des textes approuvés par l'Ordinaire
pièces d'orgue
Néanmoins, le concours ne fut pas effectué durant le congrès. Finalement, selon une forte volonté des Éditions Heugel, le concours eut lieu après 1861, par un jury composé de 13 membres dont ces trois issus du congrès, présidé par Daniel-François-Esprit Auber, directeur du Conservatoire de Paris[pv 8].
Mémoires
« Mémoires dont l'impression a été votée, soit par le congrès, soit par le bureau du congrès » [lire en ligne] (au regard des séances, voir p. 25 - 70) :
Titres de mémoires adoptés
Extrait de la dissertation de M. l'abbé Gontier, chanoine du Mans, sur le plain-chant et son exécution (p. 77)
Communication présentée par M. l'abbé Vanson, chapelain de Saint-Geneviève, sur une association canoniquement érigée en la paroisse Saint-Pierre, de Nancy, pour l'exécution du chant dans les offices paroissiaux (p. 81)
Du rythme qui convient au plain-chant, par M. Aloys Kunc, maître de chapelle de métropole d'Auch (p. 84)
Le procès-verbal de la séance du 1er décembre porte que l'impression du Mémoire sur la restauration du plain-chant, présenté par M. l'abbé Raillard, n'a été admise qu'en ce qui concerne les parties archéologique et théorique. Au moment où il s'est agi d'exécuter la délibération du Congrès, l'auteur a fait savoir à M. le Président que son Mémoire était imprimé intégralement, et qu'il devenait superflu d'en insérer des extraits à la suite des actes du Congrès. Dans cette situation, le bureau a dû se borner à livrer à l'impression le résumé dudit Mémoire, rédigé par M. l'abbé Raillard, et lu par lui à l'assemblée (p. 87)
Véritable caractère de la musique de l'Église, par M. l'abbé De la Tour (p. 88)
Plan d'un enseignement pratique et général du plain-chant et de la musique d'Église, par M. P. Defort, maître de chapelle de Saint-Pierre de Chaillot (p. 89)
Maîtrise de la cathédrale de Nantes, par M. Félix Martineau, maître de chapelle de ladite cathédrale (p. 91)
Du plain-chant dans le diocèse de Nantes, par M. A.-Félix Martineau, maître de chapelle de la cathédrale (p. 97)
De l'accompagnement du plain-chant, par M. A.-F. Martineau, maître de chapelle de la cathédrale de Nantes (p. 102)
Le maître de chapelle, par le même (p. 103)
Enseignement du plain-chant et de la musique dans les séminaires du diocèse de Nantes, par le même (p. 103)
De l'état actuel de la musique sacrée dans le diocèse de Bayeux, par M. Alfred Lair de Beauvais, membre de l'académie pontificale de Sainte-Cécile de Rome et de l'académie des Beaux-Arts d Florence (p. 105)
Situation présente des églises des villes et des compagnes sous le rapport du chant et de la musique, par M. l'abbé de la Tour (p. 106)
Documents répondant aux questions indiquées par le programme des travaux de la première section, communiqués au Congrès par M. Octave Poix, organiste de Saint-Martin de Chauny, diocèse de Soissons (p. 109)
Situation présente des églises des villes et des campagnes du diocèse de Soissons, sous le rapport du chant et de la musique, par M. Octave Poix (p. 112)
De l'enseignement du chant, de la musique et de l'orgue dans le écoles normale d'instituteurs, les séminaires et les maîtrises ; ses résultat, par le même (p. 113)
Maître de chapelle, organiste, orgues, sociétés chorales, cantiques, par le même (p. 114)
Note sur l'état du chant dans la collégiale de Saint-Quentin, par M. Massart (p. 114)
De l'instituteur primaire au point de vue de la propagation du plain-chant et de la musique religieuse, par M. J.-M.-J. Jouan, instituteur - organiste à Caro (Morbihan) (p. 115)
Note sur la musique d'Église dans le diocèse de Verdun, par M. Alfred Yung, membre du Congrès et de la Société des auteurs et compositeurs (p. 117)
Plain-chant, texte et exécution, par M. A. Lemoine, maître de chapelle au lycée de Vendôme (Loir-et-Cher) (p. 117)
Actes épiscopaux concernant la musique d'Église - deux observations, par M. Avy (p. 118)
La musique de l'Église dans le diocèse de Valence, par M. l'abbé Séguy (p. 118)
De l'état actuel de la musique religieuse dans le diocèse de Saint-Dié, par M. Grosjean, organiste du grand-orgue à la cathédrale de Saint-Dié (Vosges) (p. 118)
De l'accompagnement du plain-chant, par M. A. Populus, organiste de Saint-Pierre de Chaillot (p. 119)
Extrait d'une dissertation sur les moyens de restituer le plain-chant, se divisant en deux parties, l'une qui regarde la théorie et l'autre la pratique, par M. l'abbé Brumare, curé de Blosseville-ès-Plains (Seine-Inférieure) (p. 120)
Les mémoires les plus importants et ses sujets étaient résumés par Charles-Émile Ruelle dans son livre (p. 6-10) [1].
Congrès de Paris, du plain-chant vers le chant grégorien authentique
En 1862, le bureau fit imprimer le mémoire du chanoine Augustin-Mathurin Gontier du Mans, au premier (p. 77). À vrai dire, pendant le congrès, la méthode de celui-ci n'avait pas nécessairement été appréciée, en dépit d'une recommandation de Joseph d'Ortigue, vice-président[pv 9]. Cependant, à la suite de ce congrès, sa méthode concernant la nature de chant grégorien, notamment son idée sur rythme, était de plus en plus acceptée[pv 10], et enfin développée trop par l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes en tant que théorie rythmique grégorienne.
Alors que cette théorie de Solesmes devint fausse de nos jours à la suite de l'arrivée de la sémiologie grégorienne, le chanoine Gontier et les membres du congrès connaissaient plus correctement la nature du chant grégorien : « Les lois qui régissent le plain-chant ne sont pas des lois conventionnelles inventées par quelques théoriciens[cr 1]. » En citant le terme d'Hermann Contract († 1054) musica omnino naturolis, le chanoine du Mans définissait le chant grégorien comme une musique entièrement naturelle[pv 11] :
« Dussions-nous nous répéter, nous dirons que, dans cette musique naturelle de la prière chantée, tout doit être naturel. Ainsi la quantité prosodique et la mesure musicale étant choses artificielles, dans le plain-chant on ne doit entendre ni la quantité de la syllabe, ni la mesure de la note[pv 12]. »
Il est vrai qu'avec cette présentation, ce congrès fit commencer à restaurer la nature du chant grégorien, en quittant la pratique du plain-chant caractérisé des notes égales :
« Il ne faut pas juger les mélodies grégoriennes par les éditions du XVIIIe et du XIXe siècle, et s'imaginer qu'une période mélodique se compose d'une enfilade de 10, 20, 30 notes égales, séparées uniquement par le besoin de respirer. Non, une phrase mélodique se compose de groupes de 2, 3, 4, 5 notes, rarement plus, qui sont comme des mots de la phrase ; chaque groupe a son caractère, son intonation, son accentuation[pv 13]... »
Encore fallait-il certes les études sémiologiques de Dom Eugène Cardine pour ce sujet. Toutefois, la compréhension de Gontier n'était pas moins correcte que ses successeurs, quoiqu'il manquât de celle des neumes longs dans le mélisme, surtout du jubilus.
« Tout le monde comprend le rythme naturel et prosaïque. Ce rythme de la prose, c'est la succession intermittente et irrégulière des syllabes accentuées, des syllabes non accentuées et des pauses, formant des notes, des membres de phrase et des phrases. Le rythme naturel est opposé au rythme artificiel et poétique, qui consiste dans la succession déterminée des syllabes longues et des syllabes brèves, formant des temps, des pieds et vers[pv 14]. »
Il est donc probable que le congrès de Paris était la première assemblée officielle qui ait décidé de cesser la pratique des notes égales.
Participants
La liste des participants fut publiée en 1862, puis en 1866, avec une excellente précision [2], selon laquelle le congrès de Paris comptait 174 membres[pv 15]. S'il est normal que s'y trouvent de nombreux religieux et musiciens tels les maîtres de chapelle, organistes et compositeurs, cette conférence s'illustrait des personnages importants dans d'autres domaines. Ainsi, deux généraux de division assistaient au congrès, selon leur fonction liée à l'école militaire. Il y avait plusieurs éditeurs ainsi que facteurs d'orgue rejoints. Des professeurs, notamment de nombreux élèves de François Benoist auprès du Conservatoire de Paris, soutenaient le congrès. Quoique les étrangers ne fussent pas nombreux, le congrès était assez international. Plusieurs esquires anglais avaient traversé la Manche. L'abbé Lagacé du collège de Saint-Anne était venu de Montréal. Duc di San Clementi de Florence y trouvait des nobles français, par exemple, duc de Fezensac.
Par ailleurs, s'ils n'étaient pas de conférenciers, Félix Danjou et Jean Tesson aussi assistaient au congrès. Sans leur travaux, celui-ci n'aurait pas eu lieu.
Présidents
Victor Pelletier (1810 - † 1883) : président, chanoine, ancien vicaire général d'Orléans[cm 1]
Lors de la première séance préparatoire tenue le 25 mai, Laurentie, compositeur, était également chargé d'être vice-président[pv 16]. Nonobstant, dès la deuxième séance, il n'assista plus au congrès[pv 3]. En novembre, il n'avait donc aucune fonction officielle.
Alfred Lair de Beauvais (1820 - † 1869) : compositeur, membre de l'académie pontificale de Sainte-Cécile ainsi que de l'académie des Beaux-Arts de Florence[cm 7]
Xavier van Elewyck (1825 - † 1888) : chevalier et docteur de l'université de Louvain, futur secrétaire des Congrès de Malines en 1863 et 1864, musicologue[cm 11]
Camille Saint-Saëns (1835 - † 1921) : organiste de l'église de la Madeleine[cm 9], compositeur (168, rue du Faubourg-Saint-Honoré)[cm 9], bientôt professeur de l'École Niedermeyer de Paris
De la musique religieuse : les congrès de Malines (1863 et 1864) et de Paris (1860) et la régislation de l'église sur cette matière, 1866 [lire en ligne] ainsi que dans les procès-verbaux, ci-dessous (p. 19-21 ; liste de membres à l'assemblée préparatoire p. 5-6)
Certes, en succédant le sujet du plain-chant, celui-ci fut suivi du Congrès de Malines I, tenu en 1863 par des religieux en Belge[7].
Cependant, à cette époque-là, la restauration n'était pas nécessairement appréciée, à cause de plusieurs obstacles tels le gallicanisme, le plain-chant musical[8]. De plus, celle-ci était considérée comme réforme liturgique. Encore fallut-il attendre durant vingt ans, pour une véritable postérité. À la suite de l'avancement de la restauration, notamment celui d'un prêtre dominicain Pie Bernard et celui des moines de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes, le Congrès européen d'Arezzo suivit, en 1882, ce congrès à Paris, en succédant certains sujets[9].
Publication
Congrès pour la restauration du plain-chant et de la musique de l'Église tenu à Paris les 27, 28, 29, 30 novembre et 1er décembre 1860, procès-verbaux, — documents, mémoires, Typographie Charles de Mourgues Frères, Paris 1862, 125 p. [lire en ligne]
Theodore Joseph De Vroye et Xavier van Elewyck, Les Congrès de Malines (1863 et 1864) et de Paris (1860), et la législation de l'Église sur cette matière, de la musique religieuse, Librairie Lethielleux, Typ. Vanlinthout Frères et Librairie Auguste Decq, Paris, Louvain et Bruxelles, 1866, 380 p. [lire en ligne]
Charles-Émile Ruelle, Congrès européen d'Arezzo pour l'étude et l'amélioration du chant liturgique, compte rendu non officiel suivi d'un appendice bibliographique, Librairie de Firmin-Didot et Cie., Paris 1884, 48 p. [lire en ligne] : concernant le Congrès de Paris, voir p. 6-10 (pdf 3 - 7)
Pierre Combe, Histoire de la restauration du chant grégorien d'après des documents inédits, Solesmes et l'Édition Vaticane, Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, , 488 p.
↑p. 37 : « L'Abbé de Solesmes avait d'ailleurs vivement recommandé la Méthode au président, d'Ortigue, dans une lettre pour la défense du plain-chant que celui-ci fit insérer dans les Actes du Congrès et qui fut publiée dans l'Univers, Le Monde et La Maîtrise. Dom Guéranger y affirmait la « haute importance » des théories de Gontier et assurait que « la vérité est là et non ailleurs. » De même, l'évêque du Mans avait loué sans réserve l'œuvre de Gontier en des termes particulièrement pressants, signalant que la Méthode était suivie à la cathédrale et au Grand Séminaire du Mans avec des résultats pleinement satisfaisants. »