En 1941, un syndicat intercommunal est créé pour la construction et la gestion de l'abattoir. Vingt ans plus tard, c'est la gestion de l'assainissement qui amène la création d'un syndicat mixte entre Cherbourg, Octeville et La Glacerie. En 1965, les communes d'Équeurdreville et d'Hainneville fusionnent.
Le , la volonté politique de fusion des six communes dans un « Grand Cherbourg » entraîne la tenue d'un référendum d'initiative locale. Mais à la question « Êtes-vous favorable à la fusion de votre commune avec d'autres pour réaliser le Grand Cherbourg ? », seules les majorités des électeurs de Cherbourg (83,72 % de oui) et d'Octeville (55,88 %) répondent positivement, entraînant le maintien de la communauté urbaine, et la fusion de Cherbourg-Octeville le .
Le projet phare de l'intercommunalité cherbourgeoise et de son président, Bernard Cauvin, est l'ouverture en 2003 de la Cité de la Mer, dans l'ancienne gare maritime transatlantique.
En 2005, la communauté reprend en régie la charge du traitement et de la distribution de l'eau sur l'ensemble du territoire, alors que Veolia avait jusqu'alors la délégation sur Cherbourg[1]. Celle prise en charge aboutit à la construction en 2006 de l'usine de traitement de la Divette, vallée de Quincampoix (26 000 m3 par jour, soit 80 % des besoins de l'agglomération).
La communauté urbaine est adhérente au syndicat mixte du Cotentin depuis juin 2001. Elle participe également aux syndicats mixtes Manche Numérique et du schéma de cohérence territoriale de la région de Cherbourg, au service départemental d'incendie et de secours de la Manche, au syndicat de l'entente intercommunale de Tourlaville (ESIT) et au Pays du Cotentin.
Elle était l'une des plus petites communautés urbaines françaises, dernière en nombre d'adhérents et ne dépassant que celle d'Alençon en nombre d'habitants. Cherbourg-Octeville représentait 48,1 % de la population de l'intercommunalité. Ce fut la raison majeure de sa dissolution, de son remplacement par la ville de Cherbourg-en-Cotentin et la création de la communauté d'agglomération du Cotentin. Il s'agissait de regrouper les moyens humains et financiers afin d'augmenter le poids politique du Cotentin dans la région Normandieréunifiée créée à la même date.
Conseil
La CUC était administrée par le conseil de communauté, composée de 50 conseillers, élus pour 6 ans par les conseils municipaux des communes.
Les sièges sont répartis selon l'importance de la population :
La communauté urbaine gérait la taxe d'habitation (8,13 % en 2007), la taxe foncière sur les propriétés bâties (10,95 %) et non bâties (27,16 %), et la taxe professionnelle (6,25 %) et la taxe professionnelle de zone sur les zones d'activité (17,52 %), ainsi que la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (11,50 %)[8].
↑« Recueil des actes administratifs de la Manche », sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ) : arrêté no 15-88 du 1er décembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Cherbourg-en-Cotentin, article 1.
↑Ouest-France du 8 septembre 1990, « Cherbourg : un successeur pour Stirn ».
↑Ouest-France du 11 avril 2008, « La Communauté urbaine renouvelle son exécutif ».
↑Ouest-France du 24 juin 2012, « Cazeneuve cède ses fauteuils » : « André Rouxel (PS), maire de Tourlaville, est le nouveau président de la Communauté urbaine ».