Dans ce cadre, le projet de SDCI prescrit la fusion de la communauté de communes du Pays Hamois et de la communauté de communes du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[3].
Cette fusion a été soumise au vote des conseils communautaires et municipaux concernés[4].
Par l'arrêté inter-préfectoral du , la communauté de communes de l'Est de la Somme est ainsi créée le [5].
Herly, qui avait déjà exprimé ce souhait en 2017, a engagé une procédure en 2021/2022 afin de quitter la communauté de communes du Grand Roye, malgré l'opposition de son conseil communautaire, pour rejoindre l'Est de la Somme[7],[8]
Territoire communautaire
Géographie
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Composition
La communauté de communes est composée des 41 communes suivantes :
Les données présentées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au . (Sources : Insee[9])
Organisation
Siège
Le siège administratif et l'accueil du public de la communauté de communes est situé à Ham, au 2 bis rue de Péronne[10]. Cependant, afin de respecter les normes d'accessibilité, la communauté aménage en 2017/2018 des bureaux dans le site dit Le Château[11], à Eppeville, au 106 rue du Maréchal Leclerc [12],[13]. C'est adresse était anciennement ceux de la Direction Technique du centre de stockage de l'entreprise Saint Louis Sucre[14]. Et l'adresse administrative du siège social y est officiellement déplacé le 19 octobre 2023[15].
À la suite du renouvellement intervenu lors des élections municipales de 2020, le conseil communautaire du a élu au terme d'une séance mouvementée son président, José Rioja, conseiller municipal d'opposition et ancien maire de Nesle, qui a obtenu par 32 voix contre 31 pour Françoise Ragueneau, maire de Quivières, matérialisant une profonde désunion au sein de l'intercommunalité[17],[18],[19].
Ce conseil communautaire a également élu ses 13 vice-présidents[20],[21], qui sont[22] :
Julie Riquier, conseillère municipale de Ham, vice-présidente du conseil régional, chargée de l'emploi, de la formation, des relations avec les entreprises et du commerce ;
Frédéric Lecomte, maire de Falvy, chargé des ressources humaines, de la culture, du numérique et du centre social ;
André Salomé, maire de Rouy-le-Petit[23], chargé du Canal Seine-Nord et de l'amlénagement des ports intérieurs ;
Jacques Merlier, maire du Mesnil-Saint-Denis, chargé de l'urbanisme et de l'habitat ;
Jean-Marc Wissocq, élu de Morchain, chargé du développement économique ;
Aline Sprysch, maire de Douilly, chargée de l'assainissement ;
Didier Lepère, maire d'Eppeville, chargé des espaces verts, de la voirie, du déneigement et du chantier d'insertion ;
Francis Boitel, élu d'Eppeville, chargé du sport, de la jeunesse et de la santé ;
Vincent Joly, maire de Y, chargé des bâtiments communautaires et de l'entretien du patrimoine ;
Pierre Carpentier, maire de Buverchy, chargé des ordures ménagères et des déchetteries ;
Catherine Lardoux, maire-adjointe d'Eppeville, chargée de la petite enfance, de l'éducation et des personnes âgées ;
Antoine Bruchet, élu à Ham, chargé du tourisme et de la revitalisation des centres-bourgs ;
Justine Polin, maire-adjointe de Hombleux, chargée de la GEMAPI et du développement durable.
Avec 9 autres membres, ils forment ensemble l'exécutif de l'intercommunalité pour le mandat 2020-2026[24].
Agriculteur Maire de Nesle (2014 → 2020) Conseiller municipal de Nesle (2020 → ) Vice-président de la CC du Pays Neslois (2014 → 2016) Vice-président de la CC Est de la Somme (2017 → 2020)
Compétences
L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont transférées par les communes membres, dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit de[5] :
Au titre des compétences obligatoires
L'aménagement de l’espace pour la conduite d’actions d’intérêt communautaire
Actions de développement économique
L'aménagement, entretien et gestion des aires d'accueil des gens du voyage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés
Au titre des compétences optionnelles:
La politique du logement et du cadre de vie
Protection et mise en valeur de l'environnement
Action sociale d'intérêt communautaire
Et des compétences facultatives variables, issues des anciennes communautés de communes en fonction de leur territoire.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, elle collecte une fiscalité additionnelle aux impôts locaux des communes membres, avec fiscalité professionnelle de zone et avec fiscalité professionnelle sur les éoliennes[10]
Projets et réalisations
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↑« Au Grand Roye, toujours pas de porte de sortie pour Herly : La majorité des conseillers communautaires sont contre ce départ que le village souhaite pour rejoindre l’intercommunalité de l’Est de la Somme », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Les votes sur la sortie d’Herly de la CCGR : 27 pour, 42 contre, 8 abstentions, 1 non-participation au vote ».
↑Ludovic Lascombe, « Herly sème le trouble entre l’Est de la Somme et le Grand Roye : Lors du conseil communautaire de l’Est de la Somme, une majorité s’est prononcée pour l’adhésion de la commune voulant quitter le Grand Roye, qui avait émis un avis défavorable. La commune revendique avoir la loi pour elle », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« La communauté de communes quitte Ham pour Eppeville : Le siège de la communauté de communes de l’Est de la Somme va déménager à Eppeville, où des locaux plus adaptés attendent les membres de la collectivité », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Fouquet, « Françoise Ragueneau veut «travailler avec tout le monde» si elle est élue à la tête de la l’intercommunalité de l’Est de la Somme : Françoise Ragueneau briguera la présidence de la Communauté de communes de l’Est de la Somme. La maire de Quivières dévoile son plan de bataille et ses ambitions. Elle veut rassembler », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Fouquet, « José Rioja veut «continuer le bon travail» s’il est élu à la tête de l’intercommunalité de l’Est de la Somme : José Rioja briguera la présidence de la Communauté de communes de l’Est de la Somme. L’ancien maire de Nesle ne manque pas d’ambitions, et comme sa rivale Françoise Ragueneau, il veut rassembler », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Fouquet, « Les coulisses d’une élection controversée dans l’Est de la Somme : La victoire pour une voix de José Rioja à la tête de la Communauté de communes de l’Est de la Somme, mercredi 15 juillet, s’est faite au terme d’une campagne durant laquelle des tractations se sont faites jusqu’au dernier moment, au travers d’un véritable jeu de dupes », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bVincent Fouquet, « José Rioja élu président de la CCES pour une voix », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Battu à la mairie de Nesle en mars, José Rioja a pris sa revanche en devenant président de la communauté de communes de l’Est de la Somme au terme d’une élection marquée par un coup de théâtre. Malgré ses appels au rassemblement, l'avenir de l’intercommunalité ne s’annonce pas vraiment dans un climat sain et apaisé ».
↑ a et b« José Rioja nouveau président de la communauté de communes de l’Est de la Somme », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« L’ex maire de Nesle a été élu contre la favorite, la maire de Quivières et conseillère départementale Françoise Ragueneau ».
↑Hugues Chaigneau, « Municipales 2020 : André Salomé prêt à lâcher la Communauté de communes de l’Est de la Somme, mais pas son poste de maire : En place depuis près de 20 ans aux destinés de l’intercommunalité du Pays neslois puis de celle fusionnée de l’Est de la Somme, le maire de Rouy-le-Petit envisage de passer la main après les Municipales. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« À la tête de l’intercommunalité du Pays neslois (2001-2016) puis de la Communauté de communes de l’Est de la Somme (CCES - fusion des Pays neslois et hamois, ndlr) depuis 2017, André Salomé (LR) a fait du développement du canal, l’un de ses chevaux de bataille ».
↑Vincent Fouquet, « Les « adieux » d’André Salomé à Nesle, lors de ses vœux à l’intercommunalité », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« La cérémonie des vœux de la Communauté de communes de l’Est de la Somme s’est déroulée vendredi 17 janvier en soirée. Les premiers se déroulant dans le nouvel espace de congrès de la Nouvelle Scène à Nesle. Les derniers pour le président André Salomé qui se retirera après les élections de mars ».
↑« Les élus Républicains, prêts pour la primaire », Le Journal de Ham, no 46, , p. 4« André Salomé, président de la communauté de communes : « À ce jour mon cœur balance entre François Fillon et Nicolas Sarkozy, Fillon pour son programme et Sarkozy pour sa volonté ».