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La loi no 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite « loi NOTRe », impose aux structures intercommunales un seuil minimal de population de 15 000 habitants pour pouvoir se maintenir, assorti de dérogations, sans pour autant descendre en dessous de 5 000 habitants. Le département des Hautes-Alpes étant classé en zone de montagne, c'est ce dernier seuil qui s'applique.
Bien que la population soit supérieure au seuil minimal préconisé par la loi pour le département (10 444 habitants en 2012), le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) des Hautes-Alpes, dévoilé en octobre 2015, prévoyait[1] :
sa fusion avec la communauté de communes du Savinois-Serre-Ponçon (qui a l'obligation de fusionner). Les deux communautés de communes partagent le même bassin de vie et la gestion des déchets est assurée par un même syndicat ;
La première version du SDCI de 2015 prévoyait le nom de « Communauté de communes autour du Lac de Serre-Ponçon »[1]. Par un arrêté préfectoral du 2 novembre 2016, cette intercommunalité prend le nom de « communauté de communes de Serre-Ponçon »[3].
Le territoire communautaire est desservi par la route nationale 94 (liaison de Gap à Briançon), ainsi que par une liaison ferroviaire depuis Paris (nuit) ou Marseille (jour) à Briançon, via Gap, avec une gare à Embrun[4].
Le conseil communautaire du 14 avril 2014 a élu son président, Chantal Eymeoud (maire d'Embrun), et désigné ses cinq vice-présidents qui sont[CC 2] :
Jean Bernard, maire de Baratier ;
Jean-Pierre Gandois, maire de Crots ;
Marie-Jeanne Faure, maire de Crévoux ;
Jean-Marie Barral, maire de Châteauroux-les-Alpes ;
Pierre Vollaire, maire des Orres.
Compétences
L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont déléguées par les communes membres[CC 3] :
Compétences obligatoires
aménagement de l'espace communautaire (réserves foncières pour la création d'un équipement communautaire, programme local de l'habitat, rénovation de bâtiments communaux, SCOT et schéma de secteur, création de zones d'aménagement concerté) ;
développement économique :
aménagement, entretien et gestion des zones d'activités, « à vocation exclusivement industrielle, artisanales ou commerciales et ne présentant pas d'habitat » ; toutefois, les zones d'activité déjà existantes comme Les Moulins, le Liou, Entraigues et Serre-Bellon restent à la charge des communes et « [assument] les charges d'exploitation ou d'équipements de ces zones », tout comme celles à « consonances résidentielles »,
conduite ou participation financière à des actions de développement économique.
Compétences optionnelles
eau et assainissement (collectif et autonome ; la collecte et le transport des eaux pluviales restent à la charge des communes ;
protection et mise en valeur de l'environnement (déchets, signalétique des itinéraires VTT et des sentiers de randonnées pédestres, ou encore gestion de la plate-forme bois énergie) ;
voirie (élaboration de travaux pour marchés groupés, gestion de voies d'intérêt communautaire).
Compétences facultatives
tourisme ;
sport ;
culture ;
social et services de proximité ;
technologies de l'information et de la communication.
Régime fiscal et budget
La communauté de communes est soumise au régime de la taxe professionnelle unique.
Projets et réalisations
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