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Clément-Louis-Marie-Anne Belle, né le 16 novembre 1722 à Paris, mort le 29 septembre 1806 à Paris, est un peintre d’histoire français.
Fils d'Alexis Simon Belle, peintre du roi de France et du roi d’Angleterre et membre de l’Académie royale de peinture, et de Marie-Nicole Horthemels, peintre et graveur. Belle manifesta très jeune de bonnes dispositions pour les arts. Élève de sa mère, il perdit son père à l’époque où il commençait à donner les plus grandes espérances.
Sa mère le plaça sous la direction de Lemoyne avant de l’envoyer, en 1745, en Italie pour se perfectionner. Il resta dix ans dans ce pays, où il se livra à l’étude la plus assidue des maîtres. En vertu d’une autorisation spéciale du pape Benoît XIV, il prit au Vatican le calque des têtes peintes par Raphaël dans les fresques des Stanze. Son fils, Augustin-Louis Belle, a fait graver et a publié un certain nombre de ces facsimilés très curieux.
Les études sérieuses qu’il fit en Italie le mirent à portée de revenir en France pour y déployer le talent qu’il avait acquis, et se faire agréer à l’Académie, qui le reçut au nombre de ses membres, deux ans après, en 1761. Ayant été nommé successivement adjoint au professorat et professeur, en 1765, les succès qu’obtinrent ses ouvrages lui valurent, dans la même année 1785, sa nomination à la place d’adjoint à recteur, et à celle de recteur.
En 1755, il avait été appelé aux fonctions de surinspecteur de la manufacture des Gobelins pour la partie des arts. Quoique ce poste, qu’il occupa pendant plus de trente ans, lui ait pris une partie du temps qu’il aurait désiré consacrer à la peinture, il n’a pas laissé de produire beaucoup de tableaux, entre autres, La Réparation des saintes hosties, pour l’église Saint-Merri, Ulysse reconnu par sa nourrice et un Christ destiné à orner l’une des salles du Parlement de Dijon.
Il fut inhumé dans le cimetière de Sainte-Catherine, son monument sépulcral se situe dans le cimetière Nord de Saint-Mandé[1].
Son fils Augustin-Louis lui succéda dans sa place aux Gobelins.
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