Le premier tir d'essai remonte au , le second le et la première patrouille opérationnelle en décembre de la même année.
Bâtiments
Bien qu'ils aient, à l'instar de la marine nationale française et américaine, 2 équipages par sous-marin, un seul Vanguard est en permanence en patrouille.
Nom
Mise sur cale
Lancement
Entré en service
Test de lancement 1
Test de lancement 2
1re patrouille
Indisponibilité périodique pour entretien et réparations
En 2008, 160 des 225 ogives nucléaires britanniques sont immédiatement opérationnelles à bord des 58 missiles balistiques Trident D5[5] pouvant être emportés par ces bâtiments[6].
En juin 2011, le nombre de têtes nucléaires embarquées sur chaque sous-marin nucléaire lanceur d’engins britannique est réduit de 48 à 40. Le nombre de missiles opérationnels Trident D5 embarqués sur chaque sous-marin de la classe Vanguard est réduit à 8, et le nombre total de têtes nucléaires opérationnelles passe de 160 à 120 entre 2011 et 2015[7].
Comparaison avec les autres SNLE
Comparaison des principales caractéristiques des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins en service. La Classe Resolution n'est plus en service mais a précédé les Vanguard.
Le Royaume-Uni maintient une force de dissuasion nucléaire depuis 1956. Depuis 1969, il y a toujours eu au moins un SNLE britannique à la mer. Bien que le Premier ministreTony Blair ait déclaré le 4 décembre 2006 la continuité de la dissuasion nucléaire jusqu'en 2020[8], la Chambre des communes comme le National Audit Office s'inquiètent de la validité de cet engagement et s'interrogent sur la prolongation de la vie opérationnelle des Vanguard jusqu'en 2024, date de l'entrée en service de leurs successeurs[9],[10]. En tout état de cause, estime la Cour des comptes britannique, une décision en ce sens devrait être prise au plus tard en septembre 2009. Par ailleurs, une source majeure d’inquiétude est le maintien des compétences pour le développement et la construction des sous-marins : l’une des principales raisons des retards connus par les sous-marins nucléaires d'attaque de classe Astute est que la Royal Navy n’a pas commandé de sous-marin pendant de nombreuses années. L'United States Navy se trouve dans une situation similaire, ayant accéléré la construction des SNA de classe Virginia au détriment de ses sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. Aussi, le calendrier de remplacement des SNLE britanniques comme américains devrait être calé sur 2019, avec la construction d'équipements en commun[11].
Le gouvernement britannique a décidé en 2011 le remplacement des SNLE de classe Vanguard et a initié avec BAE Systems, sous l’appellation de programme Successor, un certain nombre d'études à cette fin. Après deux contrats de respectivement 389 et 373 millions d'euros, BAE Systems a signé un troisième contrat de 89 millions d'euros en décembre 2013 pour poursuivre les études préalables. Le design et les spécificités définitives sont annoncés en 2016, et le projet sera finalement appelé la classe Dreadnought le 21 octobre 2016, pour une mise à disposition opérationnelle en 2028[12]. La construction du premier commence le 5 octobre 2016[13].