Il quitte le Conseil début 1981 pour la direction de l’urbanisme et des paysages au ministère de l’équipement en tant que conseiller juridique. L’année suivante, il est promu directeur adjoint.
En 1992, il rejoint la section des travaux publics et la section du contentieux du Conseil d'État.
De 1994 à 1997 il est rapporteur général de la Commission supérieure de codification.
Il est nommé président de la 10e sous-section du contentieux en 2002 puis président adjoint de cette section de 2008 à 2012[2].
Il préside le groupe « déontologie et indépendance de l'expertise » de la Haute Autorité de santé de sa création en 2006 au .
Le , il rejoint le Conseil d'État en tant que président de la section du rapport et des études[3].
Le , il est nommé président de la section de l’intérieur[4].
Directeur de cabinet de plusieurs ministres de gauche
En 1985, il est nommé directeur de cabinet du secrétaire d'État chargé des universités Roger-Gérard Schwartzenberg (MRG)[1]. Il occupe la même fonction auprès des ministres de l'Intérieur Pierre Joxe[5],[1] et Philippe Marchand (1989-1992) puis d’Élisabeth Guigou (PS), d'abord au ministère de la Justice (1997-2000) puis au ministère de l'Emploi et de la Solidarité (2000-2002)[5],[1].
En 1988, il est rapporteur de la Commission de la transparence financière de la vie politique (CTFVP)[1].
Il est nommé directeur de cabinet de Christiane Taubira, ministre de la Justice, le . Il quitte ses fonctions pour revenir au Conseil d’État en [6],[7],[8]. Il est alors remplacé par Christine Maugüé[9].
En il est nommé président du conseil d'administration de l'Institut Pasteur[12]. Il exerce cette responsabilité de 2016 à 2022.
En , il est pressenti par le Président de la République pour la présidence de la commission chargée du contrôle de l'application de l’article 25 de la Constitution (Yves Guéna étant décédé), relative au découpage électoral, mais le président du Sénat annonce refuser d'organiser son audition alors que la session ordinaire se termine[11].
Si le candidat est adoubé par la commission des lois de l’Assemblée nationale le (17 voix pour et 2 contre), cette nomination n’a pas reçu l’aval du Sénat qui a refusé de se prononcer. Le président de la République fait cependant publier le un décret au Journal officiel pour un mandat allant jusqu’au . Le président Les Républicains de la commission des lois du Palais du Luxembourg Philippe Bas, dénonce dans un communiqué « une atteinte inédite aux droits du Parlement » alors qu'« aucune raison ne justifie cette nomination tardive et précipitée, écrit-il, eu égard à la vacance du poste de président de la commission prévue à l’article 25 de la Constitution depuis avril 2015 et à la proximité des élections présidentielle et législatives[13] ».
Le décret de nomination a été définitivement validé par la décision du Conseil d’État, qui a jugé que « le refus de réunir la commission des lois a mis le Président de la République dans l’impossibilité de recueillir son avis dans les conditions prévues par le dernier alinéa de l’article 13 de la Constitution ; il a également rendu impossible le respect de la règle résultant de l’article 5 de l’ordonnance du qui prévoit que le scrutin correspondant au vote émis par chacune des commissions permanentes doit être dépouillé au même moment dans les deux assemblées »[14].
En , il est nommé référent déontologue du ministère de l'Intérieur[15]. La même année, il intègre le Comité pour l'histoire préfectorale[16].