Elle rejoint ensuite Alcatel, où elle occupe plusieurs fonctions, notamment commerciales (en particulier, elle a été responsable des comptes SFR et Orange). En 2008, elle est nommée directrice commerciale d'Alcatel-Lucent France[3]. En 2011, elle devient directrice générale des ressources humaines et de la transformation d’Alcatel-Lucent[4]. Elle met en œuvre le plan de suppression de 5 500 postes[1].
En 2014, elle rejoint Schneider Electric. Elle s'y occupe d'alliances stratégiques, devient présidente de Schneider Electric France et est nommée au poste de Executive Vice President pour l'Europe en 2021[5].
Le comité des nominations d'Orange, présidé par Anne-Gabrielle Heilbronner, avait retenu initialement trois candidats, Frank Boulben dirigeant de Verizon, Ramon Fernandez directeur financier d'Orange et Christel Heydemann[6].
La proposition de rémunération annuelle devant être votée lors de l'assemblée générale du groupe Orange du est composée, d'un salaire fixe de 950 000 euros égal à celui de son prédécesseur, d'une part variable liée à l'objectif de faire monter la valeur boursière de l'entreprise pouvant atteindre 1 275 000 euros, et de l'attribution d'actions gratuites d'une valeur de l'ordre de 700 000 euros. À cette rémunération, il faut ajouter la cotisation pour sa retraite chapeau de 450 000 euros et un parachute doré à valoir à son départ de l'entreprise compris entre 900 000 et 2 250 000 euros[10],[11].
Lorsqu'elle œuvre à Schneider Electric, elle participe au groupe Energie-Climat de France Industrie et au conseil d'administration du Centre de recherche pour l'expansion de l'économie et le développement des entreprises[1].
Christel Heydemann est également présidente de Gimélec du au [12],[13].
↑Delphine Déchaux, « Christel Heydemann, la nouvelle patronne d'Orange attendue sur des dossiers chauds », Challenges, no 736, , p. 66-69 (lire en ligne).