Il fut premier président de la Cour de cassation de 1890 à 1900 pendant l'Affaire Dreyfus. En sa qualité de président, il signe le l'arrêt de cassation qui renvoie Alfred Dreyfus devant le deuxième Conseil de guerre de Rennes[1].
Conseiller général de la Côte-d'Or élu dans le canton de Gevrey-Chambertin en , il est élu en 1871 à l'Assemblée nationale à l'occasion des élections partielles de juillet. Il devient sénateur de la Côte-d'Or en 1876, poste qu'il occupa jusqu'en 1903[2].