Le village s'étend au pied de la colline de « Champfleurey » culminant à 449 m. La croix de Champfleurey est le deuxième point géodésique du département de la Haute-Saône après le ballon de Servance, dès 1743 par Jacques Cassini.
Elle a servi aux ingénieurs géographes en 1809 pour lever les cartes d'état-major. Aujourd'hui, point de vue et pelouse sèche protégée, riche d'une faune et d'une flore très variées ; 17 espèces d'orchidées y fleurissent de mi-avril à début juillet, parmi le thym, le lotier et le serpolet, abritées par quelques arbustes (noisetiers, prunelliers, aubépine).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 180 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frotey_sapc », sur la commune de Frotey-lès-Vesoul à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 914,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Au , Cerre-lès-Noroy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (70,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), prairies (5,9 %), zones urbanisées (2,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de Cerre, ou plutôt Serre, Sarre, suivant l'ancienne orthographe, désignait primitivement des montagnes à cime dentelée (serra, scie). Plus tard, on l'a donné par extension aux bois qui couvraient ces montagnes, ou même simplement un sol montueux.
Le village de Cerre-Les-Noroy, entouré, comme il l'est, de collines boisées, parait avoir tiré son nom des bois, et non des collines[13].
Histoire
Mentionné pour la première fois au XIIe siècle en 1164 dans une sentence de l'archevêque de Besançon Herbert, dont les titres temporels font état de possessions dans les villages de Noroy et de Cerre[14],le village faisait également partie des fiefs du comté de Bourgogne, ainsi qu'en atteste la reprise faite par Aymon de Faucogney, chevalier, seigneur de Villersexel, de ce que Hugues de Bourgognetenait à Cerre-lez-Noroy, Arpenans, Echenoz le Sec[15].
Cerre est mentionné dans les actes du XIIIe siècle : Guillermus Domicellus (damoiseau) de Cert vivait en 1251.
Dans le cadre des dispositions de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales[17], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes : - du Pays de Saulx, - des grands bois - des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille), et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[18].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
En 2022, Cerre-lès-Noroy comptait 238 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Dépendances : le moulin de la Pie (aujourd'hui abandonné comme moulin) ; un autre petit moulin est alimenté par les eaux qui découlent du village et vont se perdre dans un entonnoir en aval de l'usine.
L'église du lieu, sous le titre de Saint-Maurice, était déjà paroissiale au XVIIe siècle. Elle a été reconstruite en 1766. On y voit une tombe provenant de l'ancienne église : c'est celle d'un curé de la paroisse qui mourut le 13 décembre 1701. On y trouve plusieurs objets classés par les monuments historiques, dont une croix de procession gothique en métal argenté de 50 cm datant du dernier quart du XVIe siècle (?) une statue de saint Maurice à cheval XVIe/XVIIIe siècle, ainsi qu'un ensemble de tableaux de la fin du XIXe siècle, réalisé par cinq Frères des écoles chrétiennes[25]. Le mobilier est du XVIIIe siècle[26].
L'église Saint-Maurice.
Nef de l'église.
Chœur de l'église.
Voûte du chœur.
Bras nord du transept et son autel.
Bras sud du transept et son autel.
Nef centrale.
Voûte de la nef centrale.
Un tilleul centenaire est pris dans le mur du cimetière entourant l'église et ombrage la fontaine du haut. On remarque de nombreuses statues de la Vierge sous la protection de laquelle étaient placées les maisons du village et des fontaines.
Plusieurs des maisons du village portent des noms de propriétaires et des millésimes. Sur l'une on remarque le sigle que voici – PPPP 1739 (entrée du château). Le sens traditionnel en est donné par quelques vieillards, de cette façon : Pauvre Paysans Prenez Patience.
Écho remarquable au sud du village, près de la croix qui est plantée à la pointe nord du bois de la Combe-Sedera.
Carrière dite de l'église car la pierre extraite a servi à la construction de l'église de Cerre ;
Carrière Pillot : à gauche et à droite du sentier, monsieur Pillot tirait et taillait la pierre utilisée pour les maisons et édifices publics du village, entre autres, les fontaines. On trouve des blocs de pierre attendant encore aujourd'hui d'être extraits par le tailleur de pierre.
Les trois fontaines du village sont un modèle du genre et méritent le détour. Les eaux des sources qui les alimentaient ne tarissaient jamais.
La fontaine de l'église, construite en 1801 et rénovée en 1870, par l'architecte Servas de Vesoul. Elle est découverte en demi-cercle avec galerie pour les laveuses et un abreuvoir, cuvette octogonale avec gouliches surmontées d'une Vierge[27].
La fontaine du pont, située en bas du village fut reconstruite en 1870 en remplacement le lavoir du ruisseau[28].
La fontaine de la hye (1884) remplaçant l'ancienne fontaine de la Coquaire[29],[30].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
↑"Une inscription bien visible de 1897 donne les prénoms de ses enlumineurs: les frères Adolphe, Thérapion, Barnabé, Fidèle et Albert". Cerre-lès-Noroy, son église, Vesoul, p. 9. (ISBN2-915402-41-8).