Le carillon fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques, depuis 1993.
Histoire
Le campanile
Tout comme la Vierge du Mas Rillier située à proximité immédiate du campanile, celui-ci a été construit à l’initiative de l'abbé Thomas[1] qui fit appel au même architecte, Louis Mortamet. Le monument fut inauguré le 20 juillet 1947[1], bien après la Vierge du Mas Rillier (inaugurée le 5 juillet 1941).
Le carillon
Le carillon et ses cloches, datant de 1938, furent construits[1] à la fonderie Paccard près d'Annecy et furent ensuite installés à Lille dans le cadre de l’Exposition du Progrès Social de 1939. Le carillon devait ensuite rester dans le Nord ; néanmoins en 1940, devant l’avancée des troupes allemandes, le carillon fut démonté et renvoyé à la fonderie Paccard[1]. Dans le même temps, l'abbé Thomas était à la recherche d'un ensemble de cloches à acheter pour le campanile en construction : il acheta donc le carillon ainsi que trois grosses cloches[1]. L'ensemble resta caché au Mas Rillier jusqu'à la Libération[1].
Description
Le carillon est composé d'une cinquantaine de cloches fixes[1],[Note 1], parmi lesquels :
le « bourdon », cloche de 2 157 kg produisant un do[1] ;
À noter que le carillon est entièrement mécanique sans aucune commande électrique[1].
Protection
Le carillon du Mas Rillier fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2]. La partie instrumentale du carillon étant classée « objets mobiliers protégés ».
Utilisation
Le premier carillonneur à utiliser le carillon fut Maurice Lannoy, alors carilloneur de Douai[1], pour l'inauguration du monument. Par la suite :
de 1987 à 2005 : Jean-Bernard Lemoine[1], également carillonneur à Lyon ;
de 2005 à 2016 : Chantal Bégeot, également carillonneur à Dijon, Seurre et Selongey.
depuis 2017 : Adrien Parret
Le festival de jazz Swing sous les étoiles est organisé chaque année, en juin, sur l'esplanade du Mas Rillier[3] : une partie de la programmation implique l'utilisation du carillon et la venue des plus grands carillonneurs mondiaux, comme Wim Ruessink en 2011[4].
L'arrêt Madone de la ligne 1 de Colibri dessert l'esplanade sur laquelle est situé le carillon.
Notes et références
Notes
↑Ce sont les battants actionnés par le musicien utilisant le clavier, qui heurtent les cloches. Le clavier ne concerne que les petites cloches ; pour les plus grosses, le pédalier est utilisé.
Références
↑ abcdefghijkl et mOuvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN2-907656-27-9), p. 57-58. Consulté le 30 avril 2012.