L'ancien canton de Nice-2 (1919 à 1940) était composé des bureaux suivants : Lunel, Mont-Boron, Le Port, Papon, Barin, Saint-Joseph, Risso, Pierre-Sola, Bischoffsheim, Saint-Roch, Bon-Voyage et La Trinité-Victor [3].
Le canton est créé par la loi du qui remplace les cantons de Nice-Est et Nice-Ouest par les cantons de Nice-1, Nice-2, Nice-3, Nice-4[4]. Il s'étend alors sur la « partie de la ville de Nice, située sur la rive gauche du Paillon en dehors du canton de Nice-1 et la commune de La Trinité-Victor[4]. » Ce territoire correspond donc à la partie est de la ville de Nice (rive gauche du Paillon) à l'exception du Vieux-Nice, et à la commune de La Trinité.
Ses limites sont revues par le décret du à l'occasion de la création des cantons de Nice-5 et Nice-6 qui le conduit à s'étendre sur un territoire plus restreint[5]. Elles correspondent alors à « la partie de la ville de Nice limitée par : la place Masséna, du 7 au 15 ; arcades Galeries Lafayette, avenue de la Victoire, 2 au 22 (boulevard Dubouchage exclu, boulevard Carabacel exclu, place Jean-Moulin exclue), pont Barla, boulevard Risso, boulevard Jean-Baptiste-Vérany, du 2 au 18 ; voie ferrée Nice-Vintimille (jusqu’à la gare de Riquier), boulevard du Mont-Boron (n° 198 exclu, cité Fighiera), avenue Pierre-Navello incluse, avenue et chemin du Mont-Alban, avenue des Deux-Corniches et lotissement du Victoria Parck inclus, col de Villefranche, chemin du Vinaigrier - jusqu’à la propriété Beudin incluse, fort du Mont-Alban, forêt du Mont-Boron, suivre les limites de la commune et par l’escalier de verre, rejoindre le boulevard Maurice-Maeterlinck[5]. » Ce territoire correspond donc au sud-est de la ville de Nice (hors Vieux-Nice et une partie du quartier du port, qui appartiennent à Nice-1), et englobe les quartiers de Carabacel, de Riquier, du mont Boron, et une partie des quartiers Jean-Médecin et du port.
Ses limites sont de nouveau révisées par le décret du lors de la création des cantons de Nice-12, Nice-13 et Nice-14[6]. Elles sont alors les suivantes : « avenue Notre-Dame exclue de l'avenue Jean-Médecin jusqu'à la rue Lamartine, rue Lamartine incluse de l'avenue Notre-Dame à la rue Biscarra, rue Biscarra incluse, rue Lépante exclue, place Sasserno incluse, rue Provana-de-Leyni incluse, boulevard Dubouchage inclus jusqu’au boulevard Carabacel, boulevard Carabacel exclu, place Jean-Moulin exclue, boulevard Risso inclus jusqu'à la rue Barbéris, rue Barbéris incluse jusqu'à l’avenue de la République, avenue de la République exclue (partie de la rue Barbéris au boulevard Delfino), boulevard Delfino exclu, rue Soleau incluse
(limite château de Riquier exclue), rue Edouard-Fer incluse, place Max-Barel incluse, rue Barla incluse jusqu'à la rue Arson, rue Arson exclue de la rue Baria à la rue Fodéré, rue Fodéré
exclue, rue François-Guisol incluse de la rue Fodéré à la rue Cassini, rue Cassini exclue, place Garibaldi numéros impairs incluse, avenue Saint-Sébastien, boulevard Jean-Jaurès jusqu'à la place Masséna, place Masséna (partie Est), avenue Jean-Médecin numéros pairs jusqu'à l'avenue Notre-Dame[6]. »
Le décret du revoit à nouveau les limites du canton[7]. Il est désormais défini par « la limite territoriale des cantons de Nice-4 et Nice-6 (de l’avenue Félix-Faure à l’avenue du Maréchal-Lyautey) et par l’axe des voies ci-après : avenue du Maréchal-Lyautey, avenue Gallieni, avenue Saint-Jean-Baptiste et avenue Félix-Faure (jusqu’à la limite territoriale du canton de Nice-4)[7]. »
Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de mars 2015. Ce redécoupage cantonal de 2014 conserve le canton de Nice-2 mais remanie profondément ses limites puisqu'il est déplacé à l'ouest de la ville (voir Composition).
Représentation
Conseillers d'arrondissement de l'ancien canton de Nice-2 (de 1919 à 1940)
Courtier en immeubles, Directeur Commercial chez Lamy-Trouvain puis entrepreneur en pompes funèbres Ancien Maire de Peillon (1929-1945) Suppléant du député Pierre Pasquini (1962-1967)
Depuis le redécoupage cantonal de 2014, entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, le canton de Nice-2 se compose de la fraction de la commune de Nice « à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis le littoral, ligne droite prolongeant la rue Lenval, promenade des Anglais, avenue de Fabron, avenue Mont-Rabeau, avenue de la Vallière, allée des Lions, boulevard Edouard-Herriot, boulevard Carlone, avenue de la Bornala, vieux-chemin de Saint-Antoine (raccourci n° 1), route de Saint-Antoine, vieux-chemin de Saint-Antoine (raccourci n° 2), route de Saint-Antoine, vieux-chemin de Saint-Antoine (raccourci n° 4), ligne droite perpendiculaire à la route de Saint-Antoine tracée jusqu'au n° 19 de la route de Canta-Galet, route de Canta-Galet, ligne droite perpendiculaire à la route de Canta-Galet tracée jusqu'à l'extrémité de l'avenue Antoine-Galante, avenue Antoine-Galante, chemin des Collettes, chemin de la Gouletta, chemin du Vallon-Monari, ligne droite jusqu'à la route de Bellet, route de Bellet, avenue des Agaves, boulevard de la Madeleine, rue des Etoiles, chemin des Treuyes, route de Bellet, autoroute A 8, boulevard de la Madeleine, chemin du Génie, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Colomars[11],[12]. »
Ce territoire s'étend donc dans la partie ouest de Nice, sur une bande allant du littoral au nord de Nice, englobant principalement des quartiers collinaires. Il fait partie de la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes.
En 2022, le canton comptait 49 805 habitants[Note 4], en évolution de +5,71 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[15].)
Élections
2015
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Bernard Asso et Marine Brenier (Union de la Droite, 42,71 %) et Michel Brutti et Aulde Maisonneuve (FN, 36,89 %). Le taux de participation est de 45,52 % (14 140 votants sur 31 063 inscrits)[16] contre 48,55 % au niveau départemental[17] et 50,17 % au niveau national[18].
Au second tour, Bernard Asso et Marine Brenier (Union de la Droite) sont élus avec 61,51 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 44,91 % (8 018 voix pour 13 949 votants et 31 061 inscrits)[19].
Résultats de l'élection départementale des 22 et du canton de Nice-2[20]
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[21]. Dans le canton de Nice-2, ce taux de participation est de 31,58 % (9 917 votants sur 31 399 inscrits)[22] contre 34,55 % au niveau départemental[23]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballotage : Bernard Asso et Françoise Monier (Union à droite, 42,9 %) et Christophe Daubenton et Valérie Delpech (RN, 37,23 %)[22].
Résultats des élections départementales des 20 et dans le canton de Nice-2[24]
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[10]
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et b« Décret du 19 janvier 1955 portant sectionnement de la ville de Nice (arrondissement de Nice, département des Alpes-Maritimes) en six cantons », Journal officiel de la République française, , p. 807 (lire en ligne, consulté le ).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.