De 1833 à 1840, les cantons de Loudéac et de La Chèze avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département[5].
Un nouveau découpage territorial des Côtes-d'Armor entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 13février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[6]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[7]. Dans les Côtes-d'Armor, le nombre de cantons passe ainsi de 52 à 27. Le nombre de communes du canton de Loudéac passe de 6 à 11.
Chef d'entreprises Maire de Plémet (2014 → 2015) puis des Moulins (2016 → 2020) Vice-président de la CIDERAL (2014 → ) 5ème Vice-Président du Conseil départemental (Finances et budget) Elu Président du Conseil départemental lé 26 octobre 2020
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Béatrice Boulanger et Romain Boutron (UMP, 49,2 %) et Jean-Paul Duault et Clémence Jouan (DVG, 33,59 %). Le taux de participation est de 55,73 % (7 666 votants sur 13 755 inscrits)[12] contre 56,24 % au niveau départemental[13]et 50,17 % au niveau national[14].
Au second tour, Béatrice Boulanger et Romain Boutron (UMP) sont élus avec 61,68 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 56,85 % (4 536 voix pour 7 817 votants et 13 751 inscrits)[15].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[16]. Dans le canton de Loudéac, ce taux de participation est de 36,82 % (5 026 votants sur 13 650 inscrits)[17] contre 39,37 % au niveau départemental[18]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Béatrice Boulanger et Romain Boutron (LR, 64,25 %) et Gaëlle Gouerou et Antoine Ravard (DVG, 22,72 %)[17].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[19], 40,31 % dans le département[18] et 38,12 % dans le canton de Loudéac[17]. Béatrice Boulanger et Romain Boutron (LR) sont élus avec 71,25 % des suffrages exprimés (3 521 voix pour 5 204 votants et 13 651 inscrits)[17],[20],[21].
En 2021, le canton comptait 18 571 habitants[Note 4], en évolution de +0,88 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[25].)
Économie
Idéalement situé au cœur du centre Bretagne, le canton de Loudéac offre une situation privilégiée aux investisseurs souhaitant s'y installer.
L'économie de ce territoire se compose d'un tissu important de commerces ainsi que d’entreprises artisanales et industrielles de pointe. L'agroalimentaire y tient une large place et permet de maintenir un niveau élevé d'emplois.
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑En 1840, l'abbé Le Mercier, prêtre de Loudéac, fonda, au lieu-dit La Belle Joie, une ferme-école dans le but de réunir des garçons pauvres et de diriger leurs talents et leur instruction vers l'agriculture. Les premiers travaux semblent avoir été prometteurs, puisque quatorze hectares furent rapidement arrachés à la lande. Cependant cette initiative s'avéra trop localisée et son objectif trop modeste pour influencer durablement les populations de ce pays, abattues par la chute de son commerce des toiles. (source : Jean Martin, Toile de Bretagne : La manufacture de Quintin, Uzel et Loudéac (1670-1830), Rennes, Presses universitaires de Rennes (PUR), coll. « Histoire », , 396 p. (ISBN978-2-86847-288-5, lire en ligne).
↑Élu en mars 2004, au 2e tour avec 57,97 % des suffrages, Gérard Huet est membre de la Commission Education, Culture, Sport et Citoyenneté au sein du Conseil général.
Il est réélu en mars 2011 au 1er tour avec 52 % des suffrages soit une perte d'environ 6 %.
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[11].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.