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Localisation
Cérilly se situe dans la région naturelle du Bocage bourbonnais. Un sixième de la forêt de Tronçais, considérée comme la plus belle chênaie d'Europe, est situé sur la commune.
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 953 (axe reliant la forêt de Tronçais à Bourbon-l'Archambault et à Moulins) ; la RD 978A passe au nord, à la frontière avec Isle-et-Bardais[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 802 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Isle-et-Bardais à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 777,6 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Cérilly est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (53,3 %), forêts (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), terres arables (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), zones urbanisées (1,8 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Histoire
L'histoire de Cérilly est très riche et notamment marquée par la domination progressive, puis la mise à sac de la citadelle voisine de Labruyère-Laubespin. À partir de là, les seigneurs de Cérilly ont pu faire prospérer cette petite cité du Bourbonnais idéalement placée près de la forêt de Tronçais, sur les voies de communication. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.
L'histoire de la ville est marquée au XIXe siècle par la révolution industrielle et l'installation des forges de Nicolas Rambourg à Tronçais. La ville est alors marquée et par l'industrialisation galopante et l'implantation d'usines, et la persistance des activités agricoles et du métayage.
Enfin, la commune de Cérilly a vu naître de nombreux scientifiques et artistes qui ont créé un véritable rayonnement culturel autour de cette petite bourgade.
Jusqu'en mars 2015, Cérilly était chef-lieu de canton. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est désormais rattachée au canton de Bourbon-l'Archambault[18].
Conseiller général du canton de Cérilly (1985 → 2015) Conseiller départemental du canton de Bourbon-l'Archambault (2015 → 2021)[20] Président du conseil général (1992 → 1998; 2001 → 2008) Président du conseil départemental (2015 → 2017)[21] Sénateur de l'Allier (1998 → 2020)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2022, la commune comptait 1 312 habitants[Note 1], en évolution de −0,08 % par rapport à 2016 (Allier : −1,38 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Cérilly dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école maternelle publique Les Tourterelles et l'école élémentaire publique Charles-Louis-Philippe[28].
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège François-Péron, situé dans la commune[28], puis aux lycées de Montluçon[29].
Les ventes aux enchères de bois de la forêt de Tronçais ont lieu à Cérilly, notamment la plus prestigieuse, la grande vente d'automne, au mois d'octobre[30].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martin des XIIe et XIIIe siècles, possédant un clocher à trois étages. Mise au tombeau dans l'église.
Château du Point-du-Jour, au nord-est du bourg (XIXe siècle).
Musée Charles-Louis Philippe, installé dans sa maison natale depuis 1937 et restauré en 1994. Le cadre dans lequel il a vécu jusqu'à l'adolescence a été conservé en partie : sa chambre, l'atelier de sabotier de son père. De nombreux objets et documents évoquent sa vie et son œuvre. La rénovation du bâtiment, qui appartient à la commune, et du musée est programmée.
Marcel Héraud (1883-1960), homme politique, y est né.
Pierre Virlogeux, (1903-1944), céramiste, chef d'entreprise, résistant, commandant des MUR d'Auvergne, mort pour la France suicidé dans sa cellule de la caserne d'Anterroche à Riom, né et enterré à Cérilly.
L'animateur de radio et télévision Ali Baddou visite régulièrement des membres de sa famille qui résident à Cérilly[33].
Héraldique
Blason
De gueules à trois épis de blé d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
↑ a et bGentilé sur le site habitants.fr, consulté le 22/07/2008.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑La Semaine de l'Allier (en ligne) ; La Montagne, 8 octobre 2014 (en ligne).
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 45 (cf. Cérilly).
↑Émile Fourquet, Les hommes célèbres et les personnalités marquantes de Franche-Comté, du IVe siècle à nos jours, Besançon, Sequania, 1929, p. 492 [lire en ligne].