H317 : Peut provoquer une allergie cutanée H334 : Peut provoquer des symptômes allergiques ou d'asthme ou des difficultés respiratoires par inhalation H341 : Susceptible d'induire des anomalies génétiques (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H350 : Peut provoquer le cancer (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H302+H312 : Nocif en cas d'ingestion ou par contact cutané P202 : Ne pas manipuler avant d’avoir lu et compris toutes les précautions de sécurité. P261 : Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P301+P312 : En cas d'ingestion : appeler un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin en cas de malaise. P302+P352+P312 : En cas de contact avec la peau : laver abondamment à l’eau. Appeler un CENTRE ANTIPOISON/un médecin en cas de malaise. P308+P313 : En cas d’exposition prouvée ou suspectée : consulter un médecin.
Le bis-acétylacétonate de nickel(II) anhydre existe sous forme de molécules de Ni3(acac)6. Les trois atomes de nickel sont à peu près colinéaires et pontés par deux ligandsoxygèneμ2. Chaque atome de nickel a une géométrie octaédrique déformée de manière tétragonale en raison de la différence de longueur des liaisonsNi−O entre oxygènes pontants et non pontants[4]. Les molécules Ni3(acac)6 sont quasiment centrosymétriques, bien que la symétrie des « monomères » cis-Ni(acac)2 ne le soit pas, ce qui est peu courant[5]. C'est la structure trimérique qui permet à tous les centres NiII d'atteindre une coordination octaédrique. Cette structure est permise par les ligands oxygène pontants.
Il est possible d'obtenir des complexes mononickel sous l'effet de l'encombrement stérique à l'aide de dérivés plus volumineux du ligand acétylacétonate, par exemple avec le 3-méthylacétylacétonate[7].
Le chauffage de Ni(acac)2(H2O)2 entre 170 et 210 °C sous pression réduite (0,2 à 0,4 mmHg, 27 à 53 Pa) permet d'éliminer l'eau par sublimation de la forme anhydre[5].
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