L'avenue Jean-Chaubet rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
L'avenue Jean-Chaubet est équipée, à ses deux extrémités, de stations de vélos en libre-serviceVélôToulouse : la station no 182 (avenue Jean-Chaubet/impasse Jean-Chaubet) et la station no 213 (129 avenue de Castres). Cette dernière, située sur les pentes de la butte du Calvinet, est depuis 2017 considérée comme une station Bonus, permettant de cumuler du temps supplémentaire pour les abonnés qui y ramènent leur vélo[2].
Au XVIIe siècle, la première partie de l'avenue était connue comme le chemin de la Croix-du-Désespéré, du nom d'une croix qui se trouvait au carrefour de la route de Castres (actuelle avenue de Castres)[4]. La deuxième partie de l'avenue, à partir du carrefour de l'avenue de la Gloire, se confondait avec le chemin de Balma – actuelles rues Labéda, de la Colombette et avenue de la Gloire. Le creusement du canal du Midi en 1674, qui coupait en deux le chemin de Balma, favorisa le développement d'un nouveau tracé par le chemin de la Croix-du-Désespéré, qui devint donc la nouvelle route de Balma. La route conserva ce nom jusqu'au 30 novembre 1945, date à laquelle elle fut renommée en l'honneur de Jean Chaubet, par décision du conseil municipal dirigé par un autre résistant, Raymond Badiou[5].
Histoire
En octobre 1943, la Gestapo, à la recherche d'Alexandre Vacharsky, membre du réseau Béryl, et ne le trouvant pas à son domicile, au 116 route de Balma, arrête son épouse et sa fille de 18 mois : Alexandre Vacharsky ayant proposé de se rendre en échange de leur libération, ils sont finalement tous déportés – la fille et la mère meurent gazées le 23 novembre 1943[6].
Patrimoine et lieux d'intérêt
no 37 : maison toulousaine. La maison toulousaine est construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La façade sur l'avenue se distingue par la qualité de son décor. Elle s'élève sur deux niveaux séparés par un cordon. Au rez-de-chaussée, les fenêtres et la porte ont des chambranles soulignés par des agrafes et des crossettes, dont les coins en pierre sont sculptés de rosettes. Les fenêtres ont également des garde-corps en fonte. L'élévation est couronnée par une corniche moulurée[7].
no 51 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[8].