Le bassin versant traverse les trois zones hydrographiques « L'Avelon de sa source au confluent du Thérain (exclu) » (H213), « Le Thérain du confluent de l'Avelon (exclu) au confluent du Sillet (inclus) » (H214), « Le Thérain du confluent du Petit Thérain (exclu) au confluent de l'Avelon (exclu) » (H212)[1].
Son débit a été observé depuis le (52 ans), à Goincourt, à 64 m d'altitude, tout près de son confluent avec le Thérain[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 171 km2, c'est-à-dire sa quasi-totalité.
Le module de la rivière à Goincourt est de 1,05 m3/s[2].
Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : H7733010 - L'Avelon à Goincourt pour un bassin versant de 171 km2 et à 64 m d'altitude[2] (le 09-08-2020 - données calculées sur 53 ans)
L'Avelon présente des fluctuations saisonnières de débit modérées, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 1,44 et 1,94 m3/s, de décembre à mars inclus (avec un maximum en février). Dès le mois d'avril, le débit diminue progressivement jusqu'aux basses eaux d'été qui surviennent de juillet à octobre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,410 m3/s au mois de septembre. Cependant les fluctuations peuvent être plus prononcées sur de plus courtes périodes, et les niveaux fluctuent d'après les années.
Étiage ou basses eaux
En période d'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,20 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui n'est pas encore vraiment sévère, mais contraste fortement avec le VCN3 du Petit Thérain qui, pour un module supérieur de moins de 50 % à celui de l'Avelon, conserve un débit de 830 litres par seconde dans le pire des cas, soit 400 % de plus que l'Avelon.
Crues
Comme presque tous les affluents de l'Oise en rive droite, proches de la Haute-Normandie ou de la Somme donc de l'océan, l'Avelon présente des crues fort peu importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 6,2 et 8,0 m3/s. Le QIX 10 est de 9,2 m3/s, le QIX 20 de 10,0 m3/s, et le QIX 50 se monte qu'à 12,0 m3/s. Le QIX 100 n'a pas pu être calculé, vu la période d'observation de seulement cinquante trois ans.
Le débit instantané maximal enregistré a été de 12,8 m3/s le , tandis que le débit journalier maximal était de 11,9 le . En comparant la valeur du débit instantané maximal à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était comparable au QIX 50, et était donc exceptionnelle.
Lame d'eau et débit spécifique
Au total, l'Avelon est une rivière moyennement abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 192 millimètres annuellement (contre 243 mm/an pour l'Oise), ce qui est assez moyen pour la région, et vaut nettement moins que la moyenne d'ensemble de la France, tous bassins confondus. Ce chiffre est également inférieur à la lame de la totalité du bassin de la Seine (240 millimètres/an). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 6,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Hydronymie
Déjà nommé Avelon en 1130, il peut s'agir d'une déformation d'Avenon, diminutif d'Avon, d'un gaulois*abon « rivière »[8].
Aménagements et écologie
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↑Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Paris, Editions Klincksieck,