Antoni Garcia i Lamolla, né à Barcelone le 24 juin 1910 et mort le 13 janvier 1981 à Dreux, est un peintre surréaliste, dessinateur et sculpteur espagnol.
Il s'installe à Dreux (Eure-et-Loir), dont le maire de l'époque, Maurice Viollette, déclare la commune "Dreux, ville ouverte aux républicains espagnols[1]". Il emménage son principal atelier au rez-de-chaussée de sa maison située au 47, rue Parisis[2].
Animé par animé des valeurs sociales dans l'apprentissage de l'art, il crée dans cette ville une école de dessin gratuite, tout en continuant à rester actif sur la scène artistique parisienne, avec notamment les autres peintres espagnols exilés à Paris. Il travaille dès lors à la création d'œuvres publiques et privées en France, comme le chemin de croix de l'église de la Sainte-Trinité de Trébeurden, en Bretagne[3].
Il ne revient en Espagne qu'à la fin des années 1960, qui annonce le crépuscule de la dictature franquiste. Il participe, dans les années 1970, à de nombreuses expositions dans le pays, en particulier à Huesca, à Madrid et à Saragosse[4].
Postérité
En 2010, à l'occasion du centenaire de sa naissance, le Museu d'Art Jaume Morera de Lérida, en Catalogne, lui dédie une rétrospective[5].
Antoni Garcia i Lamolla reste aujourd'hui une figure artistique symbolique des années noires de l'Espagne de la seconde moitié du XXe siècle, son œuvre étant inspirée par les atrocités de la guerre d'Espagne[6].