Il repart pour l'Afrique en septembre pour participer à l'expédition de Dakar puis, après l'échec de celle-ci, gagne le Cameroun où il devient l'adjoint du commandant d'Argenlieu et est chargé de réorganiser le commerce et l'armement du pays[2]. Il retrouve ensuite de Larminat, entre-temps promu général et devenu Haut-commissaire de l'Afrique française libre, dont il devient attaché au cabinet et chargé des affaires sociales[3]. En juin 1941, il participe à la campagne de Syrie en tant qu'officier de liaison auprès de la 6e brigade indienne puis est nommé représentant du général Catroux, haut-commissaire de France en Syrie, pour lequel il est chargé de l'administration des territoires du Haut-Djeziré[4].
Affecté au 1er régiment de marche de spahis marocains avec le grade de médecin-capitaine, il participe à la guerre du désert et s'illustre lors de la seconde bataille d'El Alamein en octobre 1942[2]. Engagé ensuite dans la campagne de Tunisie, il se distingue à nouveau le 19 mars 1943 lorsqu'il traverse de nuit des champs de mines pour porter secours à des blessés[3]. Promu médecin-commandant, il retourne au Levant de juillet 1943 à juillet 1944 en tant que médecin-chef de la délégation de la France combattante[4]. Il retrouve ensuite la France où, le 26 août 1944, il participe au défilé sur les Champs-Élysées derrière le général de Gaulle[2].
Passé dans le civil, il ouvre dans les années 1960 un cabinet médical à Strasbourg[2]. Il meurt dans cette ville le 28 mai 1981 et est inhumé au cimetière nord[2].
François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance : Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN2-221-09997-4).