Il commence la composition avec plusieurs pièces électroacoustiques. Son œuvre se caractérise souvent par une liberté laissée aux interprètes de disposer de séquences prédéfinies, obligeant ainsi à une écoute réciproque (ainsi Archipels regroupant Archipel (1967-70) et Anarchipel (1970), ou Ombres (1970) œuvre dont le matériau est constitué d'extraits des quatuors de Beethoven). Il travaille également la voix et ses modulations déformées lors de mixages sur bande magnétique (Thrène).
Il a aussi composé la musique d'un opéra, Le nom d'Œdipe, sur un livret d'Hélène Cixous, représenté pour la première fois le au Festival d'Avignon.
Quatuor III, Miroir 2, Archipel II - Quatuor Ysaÿe - 2001, aeon, [AECD 0102]
Orion II, Orion III, Trois fragments de Michel-Ange, Grodek - Ensemble Télémaque - 2003, Lyrinx, [LYR 2209]
Thrène, Texte I, Texte II, Concerto pour piano - Claude Helffer, piano; Orchestre national de France, direction : Ivo Malec - 2004, CD GRM INA [C 2025]. Couverture du CD: Hommage à André Boucourechliev, œuvre du peintre Jean Legros.
Voir aussi
Bibliographie
A. Poirier, André Boucourechliev, Paris, Fayard, , 422 p. - avec des textes de J.-P. Burgart, Martine Cadieu, O. Delaigue, J. Ducharme, F. Nicolas, A. Poirier et B. Ramaut-Chavassus. Prix de l’Académie Charles Cros.
Pierre Albert Castanet, « Le savoir-faire empirique d’André Boucourechliev ? À propos des œuvres expérimentales de la fin des années 1950 », La Revue du Conservatoire, no 3, (ISSN2265-2876, lire en ligne)