L’argument origine (valeur [[Tirailleurs indochinois]]) n’existe pas dans le modèle appeléL’argument guerre (valeur [[Guerre du Rif]]<br>[[Seconde Guerre mondiale]]) n’existe pas dans le modèle appelé
1940 : formation du 55e bataillon de mitrailleurs d’infanterie coloniale (55e BMIC) puis dissolution
Historique
Entre-deux-guerres
Le 45e bataillon de chasseurs mitrailleurs indigènes coloniaux est formé à Bitche le . Il est formé de tirailleurs malgaches[1],[2]. Ces derniers sont remplacés par des Tonkinois en 1924 et le bataillon est renommé 55e bataillon de chasseurs mitrailleurs indigènes coloniaux[3],[4].
En 1925, le bataillon est envoyé au Maroc. Débarqué à Casablanca le , il est envoyée dans la vallée de l'Ouergha en septembre. Une section du bataillon est notamment engagée le à Meziat (région de Taounate) pour dégager des chasseurs alpins victimes d'une embuscade. Le 5, les Indochinois du poste de Moulay Aïn Djenane repousse une attaque malgré la mort de leur capitaine. Le bataillon hiverne dans le Rif et, au printemps 1926, est engagé dans une opération offensive vers M'Tioua. Il revient ensuite à Bitche[5].
« Pendant plus d'un an, sous les ordres du lieutenant-colonel Frech, puis du commandant Baudin, cette belle unité a rendu les plus précieux services, se faisant remarquer par sa discipline, ses qualités de travail, son habileté dans l'organisation, Aussi bien dans la défensive à Ain-Aïcha, à Taounat, au Djebel-Messaoud en 1925 que dans l'offensive à
Bou-Redou, Habdaba et Bou-Ouda en 1926, elle a rempli avec succès les missions qui lui ont été confiées. [...][6] »
En 1927, le bataillon est envoyé en Chine sous le nom de 55e bataillon de marche indochinois (ou 55e bataillon de marche d'Extrême-Orient[7]). Destiné à renforcer le corps d'occupation de Chine dans le contexte du déclenchement de la guerre civile chinoise, le bataillon débarque dans le Pétchili le . Il rejoint le Tonkin en avril 1929[8] et est dissous le [9].
Le dépôt du 55e BCMIC, resté à Bitche, est dissous fin 1928[10].
↑Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 232-233
↑Jacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (1re partie) », Armes Militaria Magazine, no 95, , p. 48-51
↑État-major des troupes d'Indochine, Histoire militaire de l'Indochine française des débuts à nos jours (juillet 1930), t. 2, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne), p. 278 & 287
↑« Armée coloniale », La Tribune de Madagascar, (lire en ligne)
↑Éric Deroo et Antoine Champeaux, « Panorama des troupes coloniales françaises dans les deux guerres mondiales », Revue historique des Armées, no 271 « Les armées coloniales », , p. 72-88 (lire en ligne)