L’argument origine (valeur [[Marsouin (argot militaire)|Marsouins]] [[Français (peuple)|français]] et [[tirailleurs indochinois]]) n’existe pas dans le modèle appelé
Le bataillon mixte d'infanterie coloniale de Chine est créé le à partir du 17e régiment mixte d'infanterie coloniale dissous la veille[1],[2]. Constitué avec des tirailleurs tonkinois et des soldats européens[3], le BMICC est en garnison à Shanghai et fait partie du détachement français de Changaï (orthographe française de Shanghai à l'époque)[1].
Le bataillon est fusionné le dans le 16e régiment d'infanterie coloniale, dont il devient le IIe bataillon. Ce bataillon reprend le nom de BMICC le [1],[4]. En plus de sa garnison de Shanghai, le bataillon détache une section (à l'origine la 4ecompagnie[4]) pour protéger la concession française de Hankéou et un détachement à la concession de Canton (île de Shamian)[1].
En juin 1940, les possessions françaises de Chine restent fidèles, à l'image de l'Indochine, au nouveau régime de Vichy mais sont isolées de la métropole par les Japonais. En juin 1943, la concession de Hankéou est rendue au gouvernement chinois de Nakin (régime vassal des Japonais) et les 48 hommes du BMICC rejoignent Shanghai. Les 19 militaires du BMICC en garnison à Canton rejoignent le Kouang-Tchéou-Wan en septembre[1].
Le bataillon est dissous le [2]. Les tirailleurs sont rapatriés et une partie des tirailleurs fidèles rejoint les forces côtières du Tonkin[3], qui deviendront en 1948 le bataillon de marche indochinois[6].
Insigne
Écu français bleu outremer, chargé d'un mousqueton et d'un fusil-mitrailleur en sautoir, surmontés d'une grenade[1]. Le mousqueton et le fusil-mitrailleur font référence à l'armement des hommes du bataillon tandis que la grenade est le symbole des troupes d'élite, en référence aux grenadiers[2].
L'insigne est fabriqué localement[2]. Certains insignes portent l'inscription 1942 Ha-Van-tho[7], non expliquée[2]. Une variante existe en taille réduite pour être portée sur la tenue de soirée des officiers dans les réceptions mondaines entre personnels étrangers des concessions[1].
Références
↑ abcdef et gJacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (2e partie) », Armes Militaria Magazine, no 96, , p. 63-67
↑Nicole Bensacq-Tixier, « Chapitre VIII. Du coup de force des 9 et 10 mars 1945 à la capitulation japonaise et ses conséquences », dans La France en Chine de Sun Yat-sen à Mao Zedong, 1918-1953, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 453–480 p. (ISBN978-2-7535-5952-3, lire en ligne)
↑Jacques Sicard, « Le bataillon de marche indochinois (1948-1954) », Symboles & Traditions, no 157, , p. 9-12 (lire en ligne)
↑P. Keller, « Les insignes des troupes françaises en Chine », Symboles et Traditions, no 159, , p. 5-25 (lire en ligne)
Voir aussi
Liens externes
(en) Christian Henriot (dir.), « Virtual Shanghai: Images », recueil en ligne de photographies anciennes de Shanghai, sur virtualshanghai.net (consulté le ).