En juin 1940, les possessions françaises de Chine restent fidèles, à l'image de l'Indochine, au nouveau régime de Vichy. En juillet 1943, la concession de Tientsin est rendue au gouvernement chinois de Nakin (régime vassal des Japonais), suivie de la gare de Tong-kou en mai 1944[1].
Écu blanc nacré, chargé d'un dragon lové autour de l'ancre des troupes coloniales[1]. L'insigne est fabriqué localement[2]. Une variante existe en taille réduite pour être portée sur la tenue de soirée des officiers dans les réceptions mondaines entre personnels étrangers des concessions[1].
Références
↑ abcdef et gJacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (2e partie) », Armes Militaria Magazine, no 96, , p. 63-67
↑Maurice Rives et Éric Deroo, Les Lính tập: histoire des militaires indochinois au service de la France, 1859-1960, Lavauzelle, (ISBN978-2-7025-0436-9, lire en ligne), p. 100 & 136
↑P. Keller, « Les insignes des troupes françaises en Chine », Symboles et Traditions, no 159, , p. 5-25 (lire en ligne)
↑Nicole Bensacq-Tixier, « Chapitre VIII. Du coup de force des 9 et 10 mars 1945 à la capitulation japonaise et ses conséquences », dans La France en Chine de Sun Yat-sen à Mao Zedong, 1918-1953, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 453–480 p. (ISBN978-2-7535-5952-3, lire en ligne)