Du 5 au 7 mai, le bataillon soutient l'attaque de la 12e DI au nord de Soupir dans le cadre de la bataille du Chemin des Dames. Les compagnies suivent les attaques des régiments d'infanterie, et préparent les défenses ou ravitaillent les premières lignes[1]. Le bataillon déplore, en trois jours, 23 tués, 104 blessés et 69 disparus[4].
Le 9 mai, le bataillon entier passe aux ordres du 67e RI[1], qui part au repos.
Le , le bataillon quitte la 12e DI. Rassemblé à Moyenmoutier, il part hiverner en retrait du front[1].
Le 7e BTI revient sur le front dans les Vosges en juin 1918 et tient les tranchées du secteur d'Anould du au , repoussant une attaque allemande, puis à nouveau du au dans un secteur au-dessus de Munster. Il repasse en secteur du au dans le secteur d'Anould auprès de la 21e DI puis du 16 au dans le centre de résistance « Collet ». Enfin, il est rattaché le au 7e RI (131e DI)[5], jusqu'à l'armistice[6]. Le bataillon défend les tranchées au sud-ouest d'Orbey du au , du 12 au et du au . Dans cette dernière période, le 29 et le 30 octobre, le bataillon repousse deux puissantes attaques allemandes[1].
Le , l'armistice trouve le bataillon avec le 7e RI à Lunéville[6]. Le bataillon stationne ensuite en Lorraine[1] puis reste à Marseille jusqu'au , jour de sa dissolution[7] et de son embarquement pour Haïphong[1].
Chefs de corps
février 1916 - juin 1917 : chef de bataillon Dez[1]
juin 1917 - mars 1919 : capitaine (puis chef de bataillon[8]) Defert[1]
JMO du 16 février 1916 au 15 mars 1919 (no 26 N 874/5) (lire en ligne),
JMO du service de santé du bataillon du 19 février 1918 au 20 février 1919 (no 26 N 874/6) (lire en ligne).
État-major des troupes d'Indochine, Histoire militaire de l'Indochine française des débuts à nos jours (juillet 1930), t. 2, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne), « Contribution de l'Indochine à la Grande Guerre ».