Quatre batteries de la Garde sous les ordres du Major von der Goltz
Brigade de cavalerie lourde de la Garde
Première Guerre mondiale
Temps de paix, début 1914
La 2e division d'infanterie de la Garde est en garnison à Berlin, au sein du corps d'armée de la Garde (composé de deux divisions d'infanterie et d'une de cavalerie), dépendant de la 2e inspection de l'armée. Elle est composée de trois brigades d'infanterie et d'une d'artillerie. La cavalerie de la Garde est regroupée au sein de la division de cavalerie de la Garde (forte de quatre brigades), la seule division de cavalerie maintenue en temps de paix.
2e brigade d'artillerie de campagne de la Garde (Potsdam) :
2e régiment d'artillerie de campagne de la Garde (Potsdam) ;
4e régiment d'artillerie de campagne de la Garde (Potsdam)[1].
Mobilisation d'août 1914
Lors de la mobilisation allemande de 1914, le commandement de la 2e division de la Garde est confiée au Generalleutnant Arnold von Winckler, assisté comme chef d'état-major par le Major Heinrich von dem Hagen. La division est composée de deux brigades d'infanterie (soit quatre régiments regroupant douze bataillons), d'un régiment de cavalerie (à quatre escadrons), d'une brigade d'artillerie (à deux régiments, soit douze batteries) et de deux compagnies du génie. La 5e brigade d'infanterie entre dans la composition de la 3e division de la Garde.
2e et 3e compagnies du bataillon de pionniers de la Garde[2].
Réorganisation de 1917
Comme progressivement toutes les divisions de l'armée allemande, la 2e de la Garde passe de quatre à trois régiments d'infanterie en , réduction compensée par un renforcement du soutien d'artillerie.
3e brigade de la Garde :
1er régiment de grenadiers de la Garde « Empereur Alexandre » ;
2e régiment de grenadiers de la Garde « Empereur François » ;
4e régiment de grenadiers de la Garde « Reine Augusta ».
un escadron du 6e régiment de dragons.
2e régiment d'artillerie de campagne de la Garde[3].
Historique
Guerre franco-allemande de 1870
La 2e division de la Garde prussienne participe à la guerre franco-allemande, elle combat aux batailles de Gravelotte et de Sedan. Elle fait partie des troupes utilisées lors du siège de Paris et combat lors de la bataille du Bourget.
9 - : repli sur Vertus le 9, à Tauxières le 10 et à Thuizy le . La division fait retraite au-delà de Reims jusqu'à la fin septembre.
Octobre - décembre : la division est stationnée avec la 1re division de la garde en Artois, elle tient le secteur Bucquoy, Monchy-au-Bois, Adinfer. À partir du mois de novembre, la 4e brigade est détachée et envoyée dans la région d'Ypres (Gheluvelt) jusqu'à la fin de décembre.
1915
Janvier - mi février : de la division est rassemblée, elle est mise au repos à Douai, puis à Monchy-au-Bois, Puisieux jusqu'à la fin du mois de mars.
: déplacement de Cambrai vers Sélestat en Alsace, où la division est placée en repos.
Avril : transfert en Galicie, la division débarque à Neu-Samdek entre le 26 et le .
2 - : la division prend part à la bataille de Görlitz sous le commandement de Mackensen, combats à Jaroslav.
: la division est relevée et déplacée en Argonne par route dans le secteur de la Harazée le . La division est renforcée par des unités de régiments dissous.
Début juillet : retrait du front et transfert sur le front de l'Est.
4 - : trajet en voies ferrées par Charleville, Givet, Namur, Liège, Herbestal, Hanovre, Terlin, Posen, Skalmiercyze et Ozidof.
7 - : transfert sur le front de l'Ouest par chemin de fer en passant par Zanke, Mitaul, Una, Kovno, Posen, Berlin, Hanovre, Düsseldorf, Aix-la-Chapelle, Liège, Namur, Rivet et Charleville.
: secteur de Laon, à partir du , la division est en ligne dans le secteur de la Malmaison.
: bataille de la Malmaison, l'attaque française provoque des pertes très lourdes, 1 800 prisonniers dont 50 officiers et de nombreux blessés.
: la division est relevée et envoyée dans la région de Yervins.
Mi-novembre - décembre : la division occupe le secteur de Saint-Mihiel et de la forêt d'Apremont et reçoit des renforts provenant de régiment dissous sur le front de l'Est.
1918
: La 2e division de la garde est relevée par la 201e division d'infanterie, elle est transférée sur Metz.
- : formation.
- : transport de Metz vers Saint-Amand en passant par Thionville.
20 - : déplacement de Marchiennes, à Montigny jusqu'à Lambres.
: la division est relevée par la 6e division de cavalerie. La division reste ensuite en retrait du front jusqu'à l'armistice[3].
Après-guerre
La division est rapatriée en Allemagne, mais une partie de l'effectif n'est pas démobilisée, destinée à servir au maintien de l'ordre sur le territoire allemand. D'abord appelée Freiwilligen 2. Garde-Infanterie-Division sous le commandement du Generalleutnant Friedrich von Friedeburg, l'unité est renommée 2. Division Freikorps Schlesien à son arrivée en Haute-Silésie. En avril et , l'unité intervient à Munich pour détruire la République des conseils de Bavière.
↑Walter von Bremen (trad. Jean Schmidt), L'Armée allemande après sa réorganisation : avec l'emplacement des troupes en 1914, Paris, Berger-Levrault, , 73 p. (BNF31869231).
↑(de) Archives du Reich, Der Weltkrieg 1914 bis 1918 : Die militärischen Operationen zu Lände, vol. 1 : Die Grenzschlachten im Westen, Berlin, Ernst Siegfried Mittler und Sohn, (lire en ligne), « Das deutsche Westheer, am 18. August 1914, beim beginn des Vosmarsches », p. 670.
↑ a et b(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, , 754 p. (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne), p. 50-54.