Frédéric Charles Alexandre de Hohenzollern, prince de Prusse, né le et décédé le , est un membre de la maison royale de Prusse et de fait un officier de l'armée prussienne.
En 1806, la Prusse est défaite par les armées napoléoniennes lors des batailles d'Iena et d'Auerstaedt, mais une politique intelligente lui permet de préparer la revanche. La reine Louise, mère de Charles, est l'âme de la résistance mais meurt prématurément en 1810. La Prusse fait partie des puissances qui vainquent l'« ogre corse » en 1814 et 1815. Le Congrès de Vienne lui donne, à défaut de la Saxe, toute la rive gauche du Rhin et une frontière commune avec la France. En 1817, la princesse Charlotte, sœur aînée de Charles, épouse le tsar Nicolas Ier.
Carrière militaire
Le prince Charles de Prusse intègre l'armée prussienne à l'âge de dix ans, en 1811. Treize ans plus tard, il est promu au grade de major général puis reçoit le commandement de la IIe division des Gardes. Il est fait général d'infanterie en 1844 puis est nommé inspecteur général de l'Armée en 1848. Il est finalement nommé responsable de l'artillerie et Generalfeldzeugmeister en 1854.
De 1864 à 1866, Charles de Prusse est également gouverneur de Mayence. Ultra-conservateur, il veut faire traduire en conseil de guerre son neveu le libéral Kronprinz Frédéric.
Lors de la guerre franco-prussienne, il ne participe pas au combat. Il restera en froid jusqu'à sa mort avec son frère devenu empereur d'Allemagne.
Mariage et descendance
Circonvenus par leur sœur la tsarine qui, de Saint-Petersbourg, veille sur les intérêts de ses frères, les princes Guillaume et Charles de Prusse s'apprêtent à épouser les princesses de Saxe-Weimar. L'aîné des deux princes, Guillaume, devant épouser Marie, l'aînée des princesses; Charles, le cadet devant épouser Augusta la cadette. Cependant, lors de leur première rencontre, Charles et Marie s'éprennent l'un de l'autre tandis que Guillaume - qui ne peut oublier un amour malheureux - se résigne à épouser Augusta. Les deux couples seront toujours rivaux.
Harry Nehls: "Der Aristides ist am Kasino und drin, wimmelt es voll Antiken." Zur Provenienz der Rednerstatue des "Aristides" aus der Antikensammlung des Prinzen Carl von Preußen in Klein-Glienicke bei Potsdam. Anhang: Mehr als nur ein Gouverneur. Minutolis Verhältnis zum Prinzen Carl von Preußen und sein Einfluss auf dessen Sammelpassion. In: Mitteilungen des Vereins für Kultur und Geschichte Potsdams. Studiengemeinschaft Sanssouci e.V. 26. Jg. Potsdam 2021, S. 55–119.
Klaus-Werner Haupt: Prinz Carl von Preußen und der Traum von Italien. In: Okzident & Orient. Die Faszination des Orients im langen 19. Jahrhundert. Weimarer Verlagsgesellschaft / Imprint des Verlagshauses Römerweg Wiesbaden 2015, S. 103–115. (ISBN978-3-7374-0220-0).
Malve Gräfin Rothkirch: Prinz Carl von Preußen. Kenner und Beschützer des Schönen. 1801–1883. Eine Chronik aus zeitgenössischen Dokumenten und Bildern. Biblio-Verlag, Osnabrück 1981. 2. Auflage, Wagener-Edition, Melle 2006. (ISBN978-3-937283-12-8).
Wilhelm Moritz Freiherr von Bissing: Sein Ideal war der absolut regierte Staat. Prinz Carl von Preußen und der Berliner Hof. In: Der Bär von Berlin (Jahrbuch des Association d'histoire de Berlin(de)), Band 25, Berlin 1976.