la petite sonde spatiale japonaise DESTINY+ doit survoler l'astéroïde aréocroiseurPhaéton et étudier les caractéristiques des poussières cosmiques (interplanétaires, cométaires ou interstellaires) et les processus d'éjection de celles-ci par les astéroïdes.
La sonde spatiale chinoise IHP-1 (Interstellar Heliosphere Probe) doit étudier l'héliopause et le milieu interstellaire et survoler la planète Jupiter.
L'atterrisseur Nova-C, placé en orbite par une fusée Falcon 9, doit déposer dans le cratère Shackleton la foreuse PRIME-1 associée à un spectromètre de masse dans le but de tenter de collecter de la glace du pôle sud lunaire. La charge utile de l'atterrisseur comprend également un astromobile destiné à testée un réseau de communications 4G.
L'atterrisseur XL-1 doit déposer 8 instruments à la surface de la Lune[1].
Satellites scientifiques
Plusieurs satellites scientifiques doivent être placés en orbite en 2025 :
Le télescope spatial eXTP développé par la Chine avec la coopération de plusieurs centres de recherche européen doit analyser l'état de la matière dans des conditions extrêmes rencontrées notamment dans les trous noirs ou les étoiles à neutrons. Pour remplir sa mission, le satellite d'environ 4,5 tonnes emporte quatre instruments capables d'observer les rayons X durs dont l'énergie est comprise entre 0,2 et 10keV.
Le télescope spatial ultravioletrusseSpektr-UV doté d'un télescope d'une ouverture de 1,7 mètre a été développé avec les participations importantes de plusieurs pays européens (Allemagne, Espagne, etc.).
La constellation de quatre micro-satellites de la mission PUNCH de la NASA doivent étudier les interactions entre, d'une part les événements se produisant dans la couronne solaire et produisant le vent solaire et d'autre part l'héliosphère[2].
Le petit télescope spatial infrarouge SPHEREx de la NASA doit effectuer un relevé de l'ensemble du ciel dans 96 longueurs d'onde en proche infrarouge (0,75-5 microns)[4].
Le satellite d'observation de la Terre NISAR développé conjointement par la NASA et l'agence spatiale ISRO doit étudier à l'aide d'un radar à synthèse d'ouverture bi-fréquence les changements affectant les écosystèmes, la croûte terrestre et la cryosphère[5].
Le satellite FLEX de l'Agence spatiale européenne doit permettre de mieux comprendre le fonctionnement du processus de photosynthèse en effectuant des mesures globales de la fluorescence liée à ce mécanisme[6].
Le satellite franco-indien TRISHNA doit effectuer le suivi de l’état hydrique et du stress des écosystèmes continentaux.
Le satellite français MicroCarb doit mesurer les échanges de dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère de la Terre au-dessus de l'ensemble des régions du globe et plus particulièrement dans les zones mal couvertes par l'instrumentation terrestre[9].
Missions spatiales habitées
La mission Artemis III est la première mission à déposer des hommes sur la Lune depuis le programme Apollo (1969-1973). Elle doit permettre de valider le fonctionnement de la version lunaire du Starship lors d'une mission habitée.
Premier vol du cargo spatial réutilisable Dream Chaser qui sera placé en orbite par un lanceur Vulcan dont ce sera le deuxième vol[10].
Gaganyaan 3 est la première mission orbitale habitée du programme spatial indien. Elle doit permettre à un équipage de trois astronautes de séjourner dans l'espace environ sept jours. L'Inde devient ainsi le 4e pays à développer et lancer avec un équipage une capsule spatiale[11].
Lanceurs
Le premier vol des anceurs moyens / lourds suivants pourrait avoir lieu en 2025 :
IM-2 est le deuxième vol de l'atterrisseur lunaire Nova-C Les autres charges utiles sont e :n orbite lunaire Khon1 (télécommunications),Lunar Trailblazer (cartographie des gisements d'eau) ; en orbite géostationnaire : Sherpa-ES (remorqueur spatial), Tanker-002 (ravitaillement en orbite). Déposé sur le sol lunaire : μNova (astromobile), M1 MAPP (astromobile).
Ravitaillement de la Station spatiale internationale. Premier vol de la version du lanceur Antares 330 utilisant un nouveau premier étage propulsé par des moteurs-fusées Miranda.
IMAP : Satellite d'étude du vent solaire et du milieu interstellaire local, SWFO-L1 satellite de météorologie spatiale, GLIDE observation de l'exosphère de la Terre dans l'ultraviolet.
Satellite de surveillance des désastres ; remplacement de GISAT-1
Synthèse des vols orbitaux
Par pays
Nombre de lancements par pays ayant construit le lanceur. Le pays retenu n'est pas celui qui gère la base de lancement (Kourou pour certains Soyouz, Baïkonour pour Zenit), ni le pays de la société de commercialisation (Allemagne pour Rokot, ESA pour certains Soyouz) ni le pays dans lequel est implanté la base de lancement (Kazakhstan pour Baïkonour). Chaque lancement est compté une seule fois quel que soit le nombre de charges utiles emportées.
Ce tableau ne sera mis à jour qu'une fois l'année en cours terminée.