(There's) Always Something There to Remind Me est une chanson écrite par Burt Bacharach et Hal David et enregistrée par de nombreux artistes. La première reprise qui se classe dans le hit-parade américain est celle de Lou Johnson(en), no 49 aux États-Unis en 1964. Celles qui rencontrent le plus grand succès sont celle de Sandie Shaw, sortie la même année, puis celle de Naked Eyes en 1983.
La chanson est adaptée en français par Ralph Bernet sous le titre Toujours un coin qui me rappelle et devient un succès pour Eddy Mitchell[1].
Historique
(There's) Always Something There to Remind Me est d'abord enregistrée sous forme de démo par Dionne Warwick en 1963, mais la première verson publiée est celle de Lou Johnson qui se classe no 49 dans le Billboard Hot 100 à l'été 1964[2].
L'imprésario britannique Eve Taylor l'entend lors d'une visite aux États-Unis à la recherche de nouveau matériel pour sa récente découverte Sandie Shaw. Cette dernière l'enregistre puis l'interprète dans l'émission télévisée Ready Steady Go![3]. Le single se vend à 65 000 exemplaires en une semaine[4] et se classe no 1 dans le UK Singles Chart[5] ainsi qu'au Canada et en Afrique du sud.
La chanson est adaptée en français, sous le titre Toujours un coin qui me rappelle, avec des paroles signées Ralph Bernet. Eddy Mitchell l'enregistre en pour l'inclure dans son album Toute la ville en parle... Eddy est formidable. Sorti en 45 tours en décembre, cette version est no 1 des ventes dans l'hexagone au début de 1965[6] et obtient un no 3 en Belgique francophone[7]. Sandie Shaw enregistre aussi la version française, se classant no 20[8]. Elle la chante également en allemand et en italien[9].
Always Something There to Remind Me pénètre pour la première fois dans le top 40 américain par l'intermédiaire de la version de R. B. Greaves(en), no 27 en 1970 et no 3 dans la catégorie Easy listening[2]. Mais c'est en 1983 qu'elle devient un grand succès aux États-Unis grâce à la version synthpop du groupe britannique Naked Eyes, qui se classe no 8 en juin.
1998 : Dave sur l'album hommage Ils chantent Eddy Mitchell.
2002 : Matmatah. Cette version, publiée uniquement en clip vidéo, n'apparait qu'en 2015 sur la compilation Antaology. Néanmoins une version live apparait sur l'album Lust for a Live en 2002.
↑ a et b(en) Eunice David, Hal David, His Magic Moments : There is Always Something There to Remind Me, Pittsburgh, Dorrance Publishing Company, (ISBN978-1-48093-100-8, lire en ligne), p. VII.
↑(en) David Bret, Brit Girls of the Sixties Volume Three : Cilla Black, Sandie Shaw & Lulu, Lulu.com, (ISBN978-1-29179-827-2, lire en ligne), p. 87.