Fils de Manex Larre et Mari Otxobi, Émile Larre est le plus âgé de trois frères. Il entre à l'âge de 11 ans au séminaire d'Ustaritz et a comme enseignant l'abbé Pierre Lafitte dont l'influence sur de nombreux disciples est significative, d'ailleurs on les appelle "les enfants de Lafitte". En 1944, Émile Larre passe une année à Mauléon comme enseignant-assistant, puis ira jusqu'en 1952 au grand séminaire de Bayonne[2].
Il est ordonné prêtre en 1951 et célèbre sa première messe à Bayonne et la suivante dans son village natal, à Saint-Étienne-de-Baïgorry. Vicaire à Hasparren en 1953, il devient enseignant de 1954 à 1956 au collège Mayorga à Saint-Jean-Pied-de-Port, puis vicaire à Urrugne de 1956 à 1962, membre des missionnaires d'Hasparren de 1962 à 1969, curé d'Ayherre de 1969 à 1980 puis d'Irissarry à partir de 1980.
Émile Larre dirige le journal Herria dès 1969 tout en étant éditorialiste, et collabore à des revues telles que Gazte et à Radio Adour. En 1975, il est nommé membre titulaire d'Euskaltzaindia ou Académie de la langue basque. Il est juge aux championnats généraux de bertsolaris de 1962[3], 1965 et 1982.
Œuvre
Collection
Aiherra: Nafarroaren leihoa, 1980, Itxaropena.
Autobiographie
Ene artzain-etxolak, 2001, Auspoa.
Bertsos écrits
Aiherrako herria (le village d'Ayherre) ;
Euskal eliza gure herrietan (l'église basque dans nos villages) ;
Baigorriko herriak hegalak urrun tu (les ailes du village de Baigorry sont loin) ;
Krixto apeza (curé du christ) ;
Azken gau orroitgarria (la mémorable dernière nuit) ;