Le mode de scrutin est fixé par le Code électoral. Il précise que les conseillers régionaux sont élus tous les six ans[2].
Les conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région[3].
Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, le quart des sièges lui est attribué. Le reste est réparti à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Une liste ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés ne peut se voir attribuer un siège[3].
Sinon on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés[3]. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés et ne se présentent pas au second tour[4]. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façon[3].
Les sièges étant attribués à chaque liste, on effectue ensuite la répartition entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département[5].
Contexte local avant les élections
Antoine Karam, président du conseil régional Guyane depuis 1992, a décidé de ne pas se représenter en 2010[6]. En 2004, il avait été réélu grâce à la courte avance de sa liste au second tour dans une triangulaire serrée avec 37,24 % des voix, contre 31,58 % des suffrages pour la liste UMP du Secrétaire d'État au Tourisme Léon Bertrand et au de la liste d'union de la gauche du sénateur Georges Othily totalisant 31,18 % des voix.
Le divers droite Roger Arel et les deux candidats divers droite autonomistes, Joëlle Prévôt-Madère et Gilbert Fossé sont également candidats.
Les députées Chantal Berthelot et Christiane Taubira, ainsi que Gabriel Serville du PSG, sont les grandes favoris à gauche de l'échiquier. D'ores et déjà Christiane Taubira et le socialiste Gabriel Serville ont indiqué leur rapprochement au second tour[8]. Enfin la liste Europe Écologie est mené par José Gaillou, et celle du FGPS par Léon Jean-Baptiste-Édouard, déjà candidat en lors des élections régionales de 2004, ayant réalisé un score de 1,96 %.
À gauche en Guyane (AGEG) - Parti progressiste guyanais (PPG) - PSG dissidents : Chantal Berthelot, agricultrice et syndicaliste, vice-présidente sortante du conseil régional, députée de la 2e circonscription de Guyane, tête de liste Pour une Guyane forte, réconciliée, épanouie.
Forces démocratiques de Guyane (FDG) : Gil Horth, conseiller régional sortant et 2e adjoint au maire de Cayenne, tête de liste Construisons le progrès.
Europe Écologie (EÉ) - PSG dissidents : José Gaillou, vice-président sortant du conseil régional, tête de liste Guyane Écologie.
DVD - Union pour un mouvement populaire (UMP) dissidents : Roger Arel, tête de liste Une droite dynamique pour une Guyane moderne, prospère et solidaire.