Échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens
Pendant la guerre Israël-Hamas débutée le , une série de négociations ont lieu entre Israël et le Hamas pour échanger des otages détenus par des combattants contre des prisonniers palestiniens. Celles-ci sont négociées par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis et font partie d’un accord de cessez-le-feu temporaire plus large. En Israël, l'accord s'appelle « opération Portes du paradis » (hébreu : דלתות שמיים), et le sous-programme pour la réhabilitation des citoyens étrangers s'appelle « opération Main amicale » (hébreu : יד אחות).
Israël a libéré 240 prisonniers palestiniens, dont 107 mineurs, et les trois quarts n'avaient pas été reconnus coupables d'un crime[1]. En échange, le Hamas a libéré 105 civils, dont 81 Israéliens, 23 Thaïlandais et un Philippin[2].
Avant la guerre de 2023, Israël détient plus de 5 200 prisonniers palestiniens[5], dont au moins 170 mineurs[6]. Environ 1 310 Palestiniens sont placés en détention administrative, une pratique qui permet à Israël de les détenir indéfiniment sans inculpation ni procès[7][note 1]. En novembre 2023, le nombre de prisonniers palestiniens atteint le nombre de 10 000[9]. À la suite de l'expulsion de plusieurs milliers de travailleurs gazaouis détenus, la Commission palestinienne pour les affaires des détenus et des ex-prisonniers estime leur nombre à environ 8 300[10],[11]. Certains ont été reconnus coupables de terrorisme par les autorités israéliennes ; le rapporteur spécial des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés décrit de nombreuses condamnations comme résultant d'une « litanie de violations du droit international, y compris des violations d'une procédure régulière, qui entachent la légitimité de l'administration de la justice par la puissance occupante »[12],[13]. Au total, depuis 1967, Israël a arrêté un million de Palestiniens ; 40 % des hommes palestiniens ont été emprisonnés par Israël à un moment donné de leur vie[6].
En novembre 2023, des paramilitaires du Hamas et de différentes factions palestiniennes détiennent environ 250 personnes en provenance d'Israël, dont des ressortissants israéliens et des non-Israéliens, après leur capture lors de l'attaque menée par le Hamas contre Israël[14],[15],[16],[17]. Les responsables du Hamas ont cité la libération des Palestiniens des prisons israéliennes comme l'une des principales motivations de l'attaque du 7 octobre en Israël[18].
Négociations
Le Hamas propose un accord baptisé « tout le monde pour tout le monde » ou « tous pour tous » – une libération de tous les otages détenus à Gaza en échange de la libération par Israël de milliers de Palestiniens dans les prisons israéliennes[19],[20].
Le 13 novembre, le Hamas aurait déclaré aux médiateurs qataris que le groupe est prêt à libérer jusqu'à 70 femmes et enfants otages détenus à Gaza dans le cadre d'une trêve de cinq jours et en échange de la libération de 275 femmes et enfants détenus par Israël[21].
Le 22 novembre, Israël et le Hamas sont parvenus à un accord sur un cessez-le-feu et la libération de 50 otages, en réponse, le gouvernement israélien libérera 150 prisonniers palestiniens. Selon le Hamas, les enfants seront la principale composante des otages libérés[22],[23].
Le 2 décembre, quelques jours après la rupture du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le chef adjoint du Hamas, Saleh Al-Arouri, déclare qu'aucun prisonnier/otage ne sera échangé avec Israël jusqu'à la mise en place d'un cessez-le-feu à Gaza[24].
Libération de prisonniers par Israël
Dans le cadre de l’échange négocié, 150 femmes et mineurs palestiniens sont libérés des prisons israéliennes en quelques jours[25]. Le 28 novembre, 180 prisonniers ont été libérés, choisis parmi une liste de 300 Palestiniens détenus[26]. Parmi les prisonniers notables libérés figurent Israa Jaabis et Ahed Tamimi[27],[28]. Les autorités israéliennes ont tiré des gaz lacrymogènes sur les bus transportant les prisonniers libérés[29]. À la fin de la trêve temporaire, Israël libère 240 prisonniers, dont 107 mineurs, et les trois quarts n'ayant pas été reconnus coupables d'un crime[1].
Selon la Société des prisonniers palestiniens, Israël procède à davantage d'arrestation que de libération de Palestiniens depuis le début du cessez-le-feu[30]. Al Jazeera rapporte que pour chaque Palestinien libéré, un autre est arrêté[31].
Statut des prisonniers
De nombreux prisonniers palestiniens sont détenus en Israël en détention administrative, arrêtés pour des accusations telles que des prises de paroles politiques et des manifestations non violentes[32]. On estime à 2 000 le nombre de Palestiniens détenus sans aucune charge dans les prisons israéliennes, ceux étant inculpés font face à un taux de condamnation de plus de 99 % devant les tribunaux militaires israéliens[33],[34]. Les autorités israéliennes qualifient cependant tous les prisonniers libérés de « terroristes » ; arrêtés pour « délits liés à la sécurité d'Israël », allant du caillassage, au soutien au terrorisme et à des tentatives de meurtre[35],[36]. Sur les 300 prisonniers initialement proposés à la libération, 124 ont moins de 18 ans et 146 autres sont majeurs, nombre d'entre eux ayant atteint l'âge de 18 ans en prison. Sur les 240 prisonniers libérés, 107 sont âgés de 14 à 17 ans ; 104 garçons dont 5 de 14 ans et 3 filles de 16 et 17 ans. Les 133 autres sont des adultes ; 65 hommes, tous âgés de 18 ans excepté un ayant eu 19 ans en prison, et 68 femmes d'âges divers[37],[38].
Le 24 janvier 2024, Israël arrête de nouveau un adolescent anciennement libéré dans le cadre de l'échange, ce qui suscite l'indignation de groupes palestiniens, notamment de la Société des prisonniers palestiniens, qui qualifie cette action de « violation flagrante » des termes de l'accord d'échange[39]. Selon Israël, le jeune homme de dix-sept ans s'était engagé dans des « activités terroristes » après sa libération[40].
Conditions de détention
Les prisonniers libérés décrivent les mauvais traitements et le manque d’eau potable et de nourriture dans les prisons israéliennes[41]. Un prisonnier libéré déclare avoir été torturé[42]. Selon des prisonniers libérés, les conditions dans les prisons israéliennes se sont détériorées depuis le début du conflit le 7 octobre, des unités de répression des prisons battant quotidiennement les prisonniers[43]. Un garçon de 17 ans déclare que les couvertures et les oreillers, les vêtements de rechange et les couvre-fenêtres des enfants détenus leurs ont été retirés ; Israël ne serait pas au courant de ces affirmations, mais affirme que tous les droits fondamentaux accordés par la loi ont été appliqués ; « les prisonniers et les détenus ont le droit de déposer une plainte qui sera pleinement examinée par les autorités officielles »[44]. Selon une prisonnière libérée, Israël a privé les détenus de nourriture, de médicaments et de sommeil[45]. Un adolescent décrit un médecin de la prison riant lorsque le garçon lui a demandé des médicaments pour une blessure au bras[46]. Un autre dénonce avoir été déshabillé et frappé à coups de pied par un gardien de prison portant des bottes à embout d'acier[47]. D'autres prisonniers libérés déclarent avoir été aspergés de gaz lacrymogènes, battus, aspergés de gaz poivré et menacés avec des armes à feu[48]. Certains, dont l'écrivain et journaliste palestinien Lama Khater(en), déclare avoir été menacés de viol et attaqués par des chiens muselés[49],[50].
Amnesty International décrit « des actes de torture et d'autres mauvais traitements » dans les prisons israéliennes depuis le 7 octobre, et au moins six détenus ont été tués[51],[52]. Selon un avocat d'Addameer, depuis l'attaque du 7 octobre, les prisonniers se sont vu refuser des soins médicaux, de la nourriture et de l'eau, ainsi que des visites familiales et des visites d'avocats[53]. La mère d’un adolescent palestinien libéré appellle la Croix-Rouge à enquêter sur les conditions de détention en Israël[54].
Restrictions de parole et de mouvement
Les prisonniers palestiniens libérés sont avertis par Israël, dans une déclaration du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, de ne pas célébrer leur libération, prenant le risque d'être renvoyés en prison[55]. Les prisonniers libérés n’ont également pas le droit de participer à des activités politiques, de publier des contenus politiques sur les réseaux sociaux ou de participer à des manifestations[56]. Un adolescent libéré se voit interdire de « quitter son domicile, à brandir des pancartes ou des banderoles » ; si l'une des règles est enfreinte, celui-ci risque de nouveau l'arrestation. Avant sa libération, le domicile familial fut fouillé à plusieurs reprises[57]. La police israélienne tire des gaz lacrymogènes sur les familles des prisonniers et leurs partisans attendant devant la prison d'Ofer[58]. Les habitants de Jérusalem-Est signalent une « répression » avant la libération des prisonniers[59]. Des raids israéliens à Beitunia auraient été menés avant la libération des prisonniers afin d'empêcher les célébrations[60].
Libération des otages par le Hamas
Le 24 novembre 2023, le gouvernement israélien confirme la libération de 13 otages israéliens[61],[62]. Srettha Thavisin, le Premier ministre thaïlandais, confirme sur les réseaux sociaux la libération de 12 otages thaïlandais[63]. Plus tard dans la journée, il est rapporté (par le ministère des Affaires étrangères du Qatar) l’identité des 24 otages initialement libérés le 24 novembre : 13 citoyens israéliens (dont certains ayant la double nationalité), 10 citoyens thaïlandais et un citoyen philippin. Un certain nombre de citoyens thaïlandais auraient été libérés en dehors de l'accord de trêve[64]. Au 30 novembre 2023, 105 civils ont été libérés, dont 81 Israéliens, 23 Thaïlandais et un Philippin[2].
Gestion des otages
Après avoir été libérés, les otages sont transportés via le point de contrôle de Rafah vers l'Égypte avant d'être transportés vers Israël. Ils sont ensuite emmenés à la base de Hatzerim pour traitement et contrôle avant d'être triés et envoyés dans environ 5 hôpitaux différents. Des spécialistes du ministère israélien de la Protection sociale et des psychologues ont élaboré des instructions sur la manière dont les soldats doivent se comporter dans différentes situations lorsqu'ils communiquent avec des enfants otages rapatriés. L'intervenant ne doit pas les toucher sans le consentement de l'enfant, et ne pas répondre aux questions « Où est ma mère ? Quand vais-je voir papa ? » mais répondre telles que : « Bébé, chérie, je suis désolé, je ne sais pas. Mon travail consiste à t'emmener en Israël dans un endroit sûr où des personnes que tu connais t'attendront. Ils répondront à toutes tes questions ». L'utilisation dans la mesure du possible du nom de l'enfant lors d'une quelconque conversation est suggéré[65]. Des directives alimentaires sont également créées pour les personnes libérées et des réglementations interdisant de questionner les enfants libérés et autorisant uniquement les femmes médecins à s'occuper d'eux sont publiées[66].
Conditions des otages
Les 24 premiers otages seraient tous en « bon état » ; plus tard, la plupart s'avèrent en bonne forme physique, bien que certains reçoivent l'ordre de rester à l'hôpital[67],[68],[69]. Peu d’otages libérés communiquent leurs expériences, les rares parlent d'espaces de détentions surpeuplés, avec peu d’électricité et sans matelas. Les otages étaient nourris en portions très clairsemées, certains recevant un seul morceau de pain par jour, ou de petites quantités de poulet, de riz, de pain, de houmous en conserve, de fromage et de thé[70],[71]. Certains enfants otages auraient été contraints de regarder des images des attaques du Hamas du 7 octobre[71]. Un otage libéré de 78 ans déclara à Channel 13 : « Tout va bien »[72].
Une femme de 85 ans déclare au Time Magazine : « les captifs sont bien traités et reçoivent des soins médicaux, y compris des médicaments. Les gardes les maintiennent dans des conditions propres »[73]. Cependant, selon la tante d'un otage de 12 ans libéré, l'enfant a été battu par des combattants du Hamas, des enfants en pleurs auraient été menacés avec des armes pour les faire taire[74]. Selon un otage thaïlandais libéré, les otages israéliens détenus avec lui ont été maltraités par leurs ravisseurs, battus notamment avec des câbles électriques. La totalité étaient sous-alimentés, les gardes leur donnant généralement une pita par jour et les prisonniers n'ayant pris qu'une seule douche pendant les quasi deux mois de détention[75] ; selon le ministère israélien de la Santé, certaines des femmes âgées libérées ont perdu entre 8 à 15 kg pendant leur captivité[67].
Deux enfants otages décrivent avoir été « marqués » avec le pot d'échappement d'une moto, afin de faciliter leur récupération en cas de fuite[76],[77], et avoir été drogués[77]. L'une des otages, Elma Avraham, est restée sans médicaments pendant 50 jours ; à sa sortie, elle fut transférée à l'hôpital dans un état grave[78]. Lors d'une réunion apparemment controversée avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou, un otage libéré déclare qu'ils sont « terrifiés à l'idée que ce ne soit pas le Hamas, mais Israël qui nous tuera »[79].
Lieux de détention
Les otages sont détenus dans divers endroits ; certains dans le réseau de tunnels du Hamas, tandis que d'autres sont détenus dans des résidences civiles, réquisitionnées ou apparemment offertes par la population locale. L'un des otages décrit son arrivée dans une maison rapidement abandonnée par ses habitants, la machine à laver étant toujours en fonctionnement[67]. Un autre décrit avoir été détenu dans un grenier par un enseignant de l'UNRWA et un troisième affirme avoir été détenu par un médecin de Gaza[80]. L'UNRWA qualifie ce rapport de non-fondé et exige sa suppression. Selon le Jerusalem Post, une note de la communauté sur Twitter décrit le rassemblement de roquettes dans les écoles de l'UNRWA et des enseignants auraient célébré les massacres commis par le Hamas le 7 octobre[81].
Selon le « forum des otages et des familles disparues », les femmes otages sont détenues dans des cages[82].
Incidents
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↑Cent cinq Palestiniens supplémentaires ont été déclarés « combattants illégaux », une catégorie juridique israélienne qui exclut les détenus du statut de prisonnier de guerre en vertu de l'article quatre de la Troisième Convention de Genève[8].
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