En ancien arabe écrit dans le style d’écriture rasm, la forme archaïque du nūn ‹ ن › n’avait de point dans aucune de ses formes et était identique au bā sans point ‹ ٮ ›, forme archaïque commune du bāʾ ‹ ب ›, du tāʾ ‹ ت › et du ṯāʾ ‹ ث ›[1].
En ourdou, les formes isolées et finales du nūn ghunna ‹ ں ں › n’ont pas de point suscrit et indiquent la nasalisation de la voyelle qui les précède. Pour indiquer la nasalisation au milieu d’un mot, les formes initiales et médianes du nūn (avec point) ‹ ن ن › sont utilisées et auxquelles peut-être ajouté un signe diacritique nun ghunna ‹ ن٘ ن٘ ›. Par exemple :
(en) Julie D. Allen (dir.) et Unicode Consortium, « Arabic, Range: 0600–06FF », dans The Unicode Standard, Version 8.0, (lire en ligne)
(en) Rozi Khan Burki, « Dying languages: special focus on Ormuri language », Pakistan Journal of Public Administration, Karachi, National Institute of Public Administration, vol. 6, no 2, (présentation en ligne, lire en ligne)
(en) Richard Delacy, Beginner’s Urdu Script, Londres, Teach Yourself, , 122 p. (ISBN0-340-86028-6)
(en) Muhammad Numan Chishti, « Proposal of Inclusion of Certain Characters in Unicode », dans Proceedings of the Conference on Language & Technology 2009, 132-138 p. (lire en ligne)
(en) Roozbeh Pournader, Initial and medial forms of Arabic Letter Noon Ghunna (no L2/12-381), (lire en ligne)
(en) Lorna A. Priest, Proposal to add ARABIC MARK SIDEWAYS NOON GHUNNA (no L2/11-033R), (lire en ligne)
(en) Unicode Consortium, Proposal to encode two Arabic characters to the UCS, (lire en ligne)