Émilie Morel est la fille de Germain Morel et d’Adélaïde Dimbert qui possèdent une boulangerie à Saint-Étienne. Elle fait ses études à Vienne où elle obtient son brevet supérieur.
Habitant Saint-Georges-d'Espéranche, elle y fréquente Sœur Saint-Adrien, directrice de l’école des filles, et l’accompagne dans ses visites médicales. Elle apprend beaucoup sur le soulagement des misères et c’est sans doute ainsi qu’est née sa vocation d’aide aux plus démunis[1].
En 1903, elle vient à La Martre où son cousin Jules Chaperon est devenu curé. Ils fondent ensemble l’orphelinatNotre Montagne pour enfants des grandes villes, tuberculeux et sans ressources[2]. Cet orphelinat est inauguré officiellement le .
C’est au volant de sa voiture, en revenant d’un pèlerinage à Saint-Auban, qu’elle a un accident fatal en 1937. Elle repose dans le cimetière de Grasse.
Bibliographie
Raymond Boyer, Un aumônier militaire Français témoin du drame Arménien : Journal de l’abbé Chaperon, Éditions de l’Institut Euroméditerranéen pour l’Arménie, 1996.
Roger Fauck, La vie mouvementée du curé Jules Chaperon, Éditions Harmattan, 2000.
↑Roger Fauck, La vie mouvementée du curé Jules Chaperon, Éditions Harmattan, 2000.
↑ a et bRaymond Boyer, Un aumônier militaire Français témoin du drame Arménien : Journal de l’abbé Chaperon, Éditions de l’Institut Euroméditerranéen pour l’Arménie, 1996.
↑Jules Chaperon, L'œuvre de Notre-Dame de la Montagne en 1922. La misère à Constantinople. L'orphelinat français de Makrikeuy à Constantinople, Éditions Zellitch, 1923.