Émile Koechlin est l'un des fils de Rodolphe Koechlin (1778-1855, peintre botaniste[1]) et de Marie Élisabeth Risler, arrière-petit-fils de Samuel Koechlin et neveu de Jean-Jacques et Nicolas Koechlin.
Émile fut ingénieur à Mulhouse chez André Koechlin & Cie et fonda dans cette même ville une filature de laine avec son frère aîné, Jean Koechlin-Dollfus (1839). Excellent dessinateur, il occupa également une situation subalterne dans les établissements textiles Dollfus-Mieg et Compagnie.
Vie politique
Nommé maire de Mulhouse à l'automne 1848, il assura son mandat dans une période peu favorable marquée par les difficultés économiques et les troubles politiques[2].
Personnage ombrageux et cassant, il entretint des rapports conflictuels avec certains de ses administrés et, en particulier, avec la communauté catholique de la ville[réf. souhaitée].
Républicain modéré, Émile Koechlin démissionna en 1852 pour protester contre le rétablissement de l'Empire.
Pour approfondir
Bibliographie
Auguste Dollfus (1832-1911), « Notice nécrologique sur M. Émile Koechlin » (présentée à la Société industrielle, au nom du Conseil d'Administration. Séance du ), in Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1884, p. 100-114, lire en ligne sur Gallica, [lire en ligne]
Jean Koechlin, Tableaux généalogiques de la famille Koechlin, 1460-1914, E. Meininger, Mulhouse, 1914, lire en ligne sur Gallica, [lire en ligne]
↑Exemple du climat politique délétère qui régnait alors, la visite du prince-président, le 20 août 1850, fut troublée par des manifestations d'hostilité de la part des démocrates-sociaux, favorables à Ledru-Rollin et influents parmi les classes moyennes inférieures.