Les élections constituantes françaises de 1945 au Dahomey et au Togo se déroulent le afin d'élire les représentants de ces territoires à l'Assemblée constituante française. Deux sièges de députés du Dahomey-Togo sont à pourvoir[1].
Dans la colonie du Dahomey et au Togo français, les élections ont lieu sous la forme de deux collèges électoraux distincts, l'un pour les électeurs « citoyens » français et l'autre pour les électeurs « non-citoyens »[4]. S'il ne s'agit pas d'un suffrage universel, pour la première fois mais sous certaines conditions, des électeurs autochtones non français sont amenés à voter afin d'élire un représentant de leur territoire à l'Assemblée française.
Le gouvernement français acte que, pour ces élections, le Dahomey et le Togo ne formeront qu'une seule et même circonscription, sous le nom de « territoire du Dahomey-Togo », le corps électoral désignant des députés communs aux deux pays lors d'un scrutin uninominal majoritaire à deux tours.
Résultats
Collège des citoyens
Résultats des élections constituantes de 1945 au Dahomey-Togo[5],[6],[7],[8]
Francis Aupiais décède le avant même de pouvoir siéger à l'Assemblée nationale constituante. Sa mort entraine des élections partielles le . Seul candidat à se présenter, le révérend-père Jacques Bertho est élu au premier collège et s'inscrit à son tour au MRP[5],[11].
↑L'un pour le premier collège, celui des citoyens et l'autre pour le second collège, celui des non-citoyens.
↑Selon l'article 9 de l'ordonnance n°45-1874 du 22 août 1945, en étant élu, Sourou Migan Apithy acquiert de plein droit, à titre personnel, la qualité de citoyen français.
Martine Balard, Dahomey 1930 : mission catholique et culte vodoun : L'œuvre de Francis Aupiais (1877-1945), missionnaire et ethnographe, Presses universitaires de Perpignan, , 336 p. (ISBN978-2354123123).