Armes : Ecartelé aux 1 et 4 d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une étoile à six raies d'or et d'un croissant du même en pointe; aux 2 et 3 d'argent, chargé de fleurs de lys d'azur sans nombre.
Supports : Deux lions d'or au naturel, tenant chacun une bandrole: celle de dextre aux armes des 1 et 4e quartiers; celle de sénestre aux armes des 2 et 3e quartiers.
Timbre : Couronne des Pays-Bas autrichiens: tortil de baron portant des perles sur le bord, sans tiges.
En 1950, il fait des études de journalisme à l'École supérieure de journalisme de Lille puis, en 1951, il fait des études de sciences sociales au Centre des Hautes Études sur l’Afrique à Paris[5]. Le , il est affecté par sa congrégation à l'hebdomadaire catholique Afrique nouvelle (dont le siège était situé au 11 rue Roger-Verlomme à Paris) qui installe dans la région une formule indépendante et participative inédite et « dérangeante » ; à la fin de 1954, il reste seul temporairement à la tête de l'hebdomadaire, provisoire qui dura jusqu'en 1959. Il passe la main aux laïcs, mais reste probablement influent tout en retournant à des activités missionnaires et culturelles (fondation de la Librairie Djoliba, longtemps la seule digne de ce nom à Dakar). Après son départ du journal, il est nommé au Mali, d'abord à la paroisse de Kolongotomo puis à Bamako où il anime l’activité culturelle de l’archidiocèse ainsi que le mouvement de la Jeunesse agricole chrétienne.
En 1963, Joseph-Roger de Benoist est nommé à Paris comme correspondant à la revue Vivante Afrique publiée à Namur. En 1967, il publie une revue d’information missionnaire commune aux Instituts Missionnaires de France, sous le titre de Peuples du Monde (dont le siège était situé rue Friant à Paris). En 1968, il est nommé par le cardinal Gantin à Cotonou au Bénin où il s'occupe de la pastorale familiale, des équipes enseignantes et des guides. Mais en 1972, son engagement dans l’éducation sexuelle de la jeunesse est mal perçue par certains, et il doit quitter le pays. Il traverse la frontière et prend résidence à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. À la demande du cardinal Zoungrana, il entreprend la rédaction d’une biographie du PrGoarnisson, le livre paraît en 1975 sous le titre Docteur Lumière.
Docteur Lumière, Quarante ans au service de l'homme (vie de Jean-Louis Goarnisson, père Blanc et médecin en Haute-Volta), préface du cardinal Paul Zoungrana, Éditions S.O.S., 1975. Minerve d'or de la Société d'encouragement au bien.
L'Église catholique et la naissance des nouvelles nations en Afrique occidentale francophone, 1981.
L'Afrique Occidentale Française de la conférence de Brazzaville (1944) à l'indépendance (1960), préface de Amadou Makhtar Mbow, directeur général de l'UNESCO, Dakar, Nouvelles éditions africaines, 1983 (réédité en 1994 avec le concours de la Coopération française).
Les missionnaires catholiques du Soudan français et de la Haute-Volta entrepreneurs et formateurs d'artisans, 1983.
Colonisation et évangélisation, 1985.
Église et pouvoir colonial au Soudan français : les relations entre les administrateurs et les missionnaires catholiques dans la Boucle du Niger, de 1885 à 1945, préface de Catherine Coquery-Vidrovitch, Paris, Éditions Karthala, 1987.
Histoire de l'Église catholique au Sénégal : du milieu du XVe siècle à l'aube du troisième millénaire (Collection Mémoire d'église), Éditions Karthala, Dakar / Paris, 2008, 581 p.
↑L'acte de naissance de Joseph Marie Roger de Benoist enregistré le 4 août 1923 à Meudon, signé par Ernest Victor Gouret, conseiller municipal, confirme qu'il est le fils de Robert de Benoist, né à Sedan (Ardennes), le 26 mai 1890, officier.