Les Cahiers Rouges, Les Cahiers Verts, Grasset Jeunesse, Petite collection blanche, Partage du savoir, Pour & contre, Europe Echecs, Le Collège de philosophie, Grand format
Les éditions Grasset ont été successivement présidées par le fondateur Bernard Grasset, son neveu Bernard Privat et Jean-Claude Fasquelle. Parmi les premiers administrateurs figure Jean Vigneau. Bernard Grasset cède son capital à Hachette en 1954[2].
En 1967, Grasset fusionne avec les éditions Fasquelle, que dirigeait Jean-Claude Fasquelle depuis 1954. Il devient directeur général des éditions Grasset & Fasquelle en 1969, puis président-directeur général en 1981. En 2000, il devient président du conseil de surveillance et Olivier Nora lui succède en tant que président du directoire. Les éditions ont réalisé 17,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007[3].
En 1921, cette collection de littérature générale est lancée, sous la direction de Daniel Halévy, la première livraison est Maria Chapdelaine de Louis Hémon, c'est un succès, puis Les Cœurs des autres de Gabriel Marcel. La collection s'arrête au début des années 60.
Après qu'un article de L'Express du révèle au grand public[6], documents à l'appui, que Yann Moix a participé en 1989 et 1990, lorsqu'il était étudiant, à 21 ans, à trois numéros de Ushoahia, un « magazine de fabrication artisanale » négationniste et véhiculant un antisémitisme ainsi qu'un racisme virulent à l'encontre des noirs[7], Le Monde rapporte que chez Grasset, maison d'édition de Yann Moix, trois personnes étaient au courant des publications incriminées : Bernard-Henri Lévy, Jean-Paul Enthoven et le PDG Olivier Nora. Yann Moix s'était confié à ce dernier en 2007, en lui demandant s'il lui renouvelait sa confiance[8],[9]. Pour Joseph Confavreux, l'affaire Moix entache les éditions Grasset posant la question si « l'état-major de Grasset pouvait […] légitimement dissimuler à ses lecteurs le passé négationniste d’un de ses auteurs fétiches »[10].