Vers 1450 av. J.-C. : la métallurgie du fer est attestée dans la région des Grands Lacs (sites de Muguba et Rwiyange au Burundi)[3].
Vers 1500 av. J.-C. : La culture Nok apparaît dans le centre du Nigeria vers 1500 avant l’ère commune et disparaît dans des circonstances inconnues au tournant de notre ère[4].
1500-1300 av. J.-C. : statues-menhir en Corse (sites de Cauria, Palaghju, Filitosa. Arrivée vers 1500-1200 av. J.-C. d'une nouvelle vague de migrants au Sud de l’île, qui édifient des monuments de pierre circulaires, les torre[13].
découverte dans un puits rituel à Gánovce en Slovaquie d’un manche de poignard de fer à rivets appartenant à la culture d’Otomani. Il atteste peut-être de contacts avec la civilisation hittite. Découverte à cette même époque d’objet d’ambre de la Baltique et de vestiges d’architecture de pierre à Spišský Štvrtok, qui témoignent peut-être de l’influence de la civilisation mycénienne[16].
les Germains sont localisés pour la première fois au Sud de la Scandinavie et en Allemagne du Nord, entre la Weser et l’Oder[17].
Vers 1450-1250 av. J.-C. : la culture des tumulus, caractérisée par la pratique de l'inhumation du corps des défunts se développe en Europe centrale à la période du bronze moyen[18]. Elle s’étend des Alpes à la mer Baltique et de l’Alsace aux Balkans[19]. La civilisation des tumulus est composée de nombreuses cultures régionales où chaque groupe a des armes, des poteries ou des parures particulières à l’intérieur d’un même schéma de civilisation : groupes du Danube moyen et des Carpates, culture prélusacienne, groupes des Tumulus d'Europe centre-occidentale (groupes lunebourgeois, de Fulda-Werra, du Rhin-Main, du Haut-Palatinat, sud-bavarois, du Jura Souabe, de Hagueneau)[20]. Essor de la céramique à décors excisés. L’art religieux reste abstrait (style géométrique), le symbole remplace l’image du dieu. Roue et rouelle évoquent le Soleil.
Vers 1450 av. J.-C. : destruction des seconds palais en Crète ; seul celui de Cnossos est épargné pour être détruit définitivement vers 1370 av. J.-C. Un tremblement de terre, l’arrivée brutale des Mycéniens, événements liés à des conditions climatiques défavorables, pourraient être à l’origine du déclin de la civilisation minoenne[21].
les Chalybes, peuple d’Arménie sujet des Hittites, découvrent le procédé de cémentation superficielle qui permet la fabrication d'acier cémenté ; le secret de la métallurgie du fer est jalousement conservé par les Hittites de entre 1400 et 1200 av. J.-C.[22].
Amplification du système des rétributions contre service par des concessions de terres vers le milieu du IIe millénaire. En Mésopotamie, en Syrie et dans le monde hittite, il y a trois catégories de terres : celles qui appartiennent au roi et sont administrées directement par les palais, les propriétés privées et les tenures, exploitations concédées par le roi à un particulier contre un service (ilku en Mésopotamie, salhan dans l’empire hittite). Ce service peut être de n’importe quelle nature et pas nécessairement militaire (quatre jours de travail sur huit chez les Hittites ou redevances en nature ailleurs)[28].
↑Dominique Guillaud, Christian Huetz de Lemps, Olivier Sevin, Îles rêvées: territoires et identités en crise dans le Pacifique insulaire, Presses Paris Sorbonne, (ISBN9782840502685, présentation en ligne)
↑John Vino, « Reading the past in a more inclusive way:Interview with Dr Sudharshan Seneviratne », Frontline, (lire en ligne, consulté le ) :
« But Indian/south Indian history/archaeology has pushed the date back to 1500 B.C., and in Sri Lanka, there are definitely good radiometric dates coming from Anuradhapura that the non-Brahmi symbol-bearing black and red ware occur at least around 900 B.C. or 1000 B.C. »
↑Claude Baurain, Les Grecs et la Méditerranée orientale : des siècles "obscurs" à la fin de l'époque archaïque, Presses universitaires de France, (présentation en ligne)
↑Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp, Une histoire des civilisations : Comment l'archéologie bouleverse nos connaissances, Éditions La Découverte, (ISBN9782707188786, présentation en ligne), p. 316
↑Yasmine Marzouk, Christian Seignobos, François Sigaut, Outils aratoires en Afrique : innovations, normes et traces, Karthala, (ISBN9782845860230, présentation en ligne)